Après quinze rencontres de négociation, les discussions n’ont toujours pas permis d’en arriver à une entente. Les pourparlers achoppent principalement sur la question des changements de postes et sur la stabilité des horaires de travail. La direction souhaiterait bénéficier d’une plus grande flexibilité pour modifier les horaires de ses employés.
« Notre monde est déjà tanné d’avoir à remplacer régulièrement des postes que l’employeur n’arrive pas à pourvoir; l’employeur voudrait aujourd’hui qu’on lui donne toute la latitude de changer les horaires comme il veut, quand il veut. Ça n’a juste pas d’allure! » déplore le président du Syndicat des salariés d’Aliments BCI, Sylvain Provençal.
Le syndicat est affilié au Conseil central de la Montérégie-CSN, qui représente 31 000 travailleurs dans la région, ainsi qu’à la Fédération du commerce-CSN, active dans le secteur agroalimentaire à l’échelle du Québec. La Confédération des syndicats nationaux regroupe pour sa part près de 330 000 membres à travers le Québec et ailleurs au Canada.
La convention collective des employés d’Aliments BCI est échue depuis le 31 mars dernier.