28 septembre 2023 - 07:00
Afin d’augmenter la canopée
La Ville de Saint-Hyacinthe planche sur un plan de foresterie urbaine
Par: Adaée Beaulieu
En attendant la mise en œuvre d’un plan de foresterie urbaine, les employés et les élus de la Ville de Saint-Hyacinthe font leur part pour accroître l’indice de canopée du territoire en participant aux Journées de la rivière comme celle du 22 septembre. Photo gracieuseté

En attendant la mise en œuvre d’un plan de foresterie urbaine, les employés et les élus de la Ville de Saint-Hyacinthe font leur part pour accroître l’indice de canopée du territoire en participant aux Journées de la rivière comme celle du 22 septembre. Photo gracieuseté

Lors de la séance du conseil municipal du 5 septembre, la Ville de Saint-Hyacinthe a octroyé un contrat de 77 148,23 $ à Trame-Verte pour la réalisation d’un plan de foresterie urbaine. Ce plan permettra à la Ville d’être mieux outillée pour augmenter la canopée sur le territoire maskoutain et ainsi diminuer les îlots de chaleur.

Plus spécifiquement, à la suite de la réalisation de ce plan, la Ville se dotera d’un plan directeur d’accroissement de la canopée, comme prévu dans son plan de développement durable 2021-2025. Dans le cadre de ce plan, la Ville avait commandé l’an dernier une étude pour connaître l’indice de canopée sur le territoire. L’étude avait révélé que l’indice était de 10,5 %, selon des données de 2020. Il s’agissait d’un résultat satisfaisant pour la Ville, mais moins pour un expert consulté par LE COURRIER qui y voyait clairement une possibilité d’amélioration.

« Ce plan permettra à la Ville d’obtenir une stratégie pour atteindre les objectifs fixés et une estimation financière pour y arriver », est-il écrit dans la résolution qui a été adoptée. Concrètement, le contrat inclut notamment des rencontres de démarrage et de travail ainsi que des prises de données.

Requêtes de Saint-Hyacinthe unie

Avant même de connaître les tenants et aboutissants de ce plan de foresterie urbaine, le coprésident de Saint-Hyacinthe unie, Marc Bisaillon, avait demandé à la Ville, lors de la période de questions, d’agir en ce sens.

« J’ai un rêve, c’est que notre ville soit moins chaude », a-t-il déclaré en faisant allusion à l’article publié le 17 août dans LE COURRIER concernant les îlots de chaleur. Il y était mentionné que, selon une carte du département de géographie de l’Université Laval, on en trouvait à la grandeur du territoire maskoutain.

« Je crois qu’il y a une urgence d’agir. Cet été, on a été très chanceux, mais en période de chaleur comme aujourd’hui et demain, notre ville devient suffocante », a affirmé M. Bisaillon.

Il a proposé l’ajout de stationnements verts et a donné l’exemple de celui de la nouvelle bibliothèque qui pourrait y être propice. Il a parlé des toits pâles et de la plantation d’arbres.

« Je vous entends bien et nous sommes aussi préoccupés comme conseil municipal. Maintenant, l’installation de toits blancs est exigée aux promoteurs. Mais c’est vrai qu’on n’a pas donné l’exemple avec le stationnement de la bibliothèque et, pour cela, je dois faire mon mea culpa. Mais je crois que, dans le futur, dans nos projets, on devrait donner l’exemple. Ça, je suis 100 % d’accord avec vous », lui a répondu le maire André Beauregard.

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