Mardi soir, les autorités municipales avaient invité les citoyens concernés par les opérations de KC Diesel à participer à une soirée d’information publique à laquelle LE COURRIER a assisté.
Une cinquantaine de citoyens avaient répondu à l’invitation de la Ville en se présentant au Centre communautaire Aquinois.
Le terrain où est installé l’édifice que loue KC Diesel depuis juillet détient un usage « industriel à incidences faibles », ce qui n’est pas le cas de cette entreprise spécialisée dans la réparation et le reconditionnement de moteurs diesel pour les camions.
Malgré tout, KC Diesel poursuit ses activités en prétextant que ses affaires vont bien et que l’on ne souhaite pas procéder à des mises à pied.
Pour être en mesure d’opérer, la Ville devait modifier le zonage pour permettre un nouvel usage qui est « Industrie de moteurs et de pièces de moteurs de véhicules automobiles ». Rappelons dans ce dossier que 21 résidants sont fermement opposés à cette demande de changement d’usage en raison du bruit excessif et d’une odeur perceptible de diesel.
Curieusement, lors de cette soirée d’information, les citoyens étaient divisés en deux groupes, le camp favorable à l’octroi du changement de zonage pour le propriétaire de bâtisse et celui qui souhaite vivement que cette entreprise industrielle se trouve un autre pied-à-terre dans l’un des parcs industriels de la Ville.
Le directeur de l’urbanisme, Yvan Gatien, a consacré plus d’une heure à présenter le dossier et à en faire la chronologie. Le fonctionnaire n’était pas venu seul. Il était accompagné du maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, du conseiller municipal du secteur Saint-Thomas-d’Aquin, Jacques Denis, de la directrice générale adjointe de la Ville, Chantal Frigon, et du directeur général par intérim de Saint-Hyacinthe-Technopole, André Barnabé.« On ne veut pas mettre en péril une entreprise qui procure de l’emploi à une douzaine de personnes, mais il faut qu’ils déménagent », avait précisé sur le sujet le maire Corbeil à la mi-septembre. Pourtant, installé à l’avant de la salle, le premier magistrat est resté de marbre et il n’est jamais intervenu durant la soirée. Yvan Gatien a appris à l’assemblée que son service avait effectué jusqu’à 34 suivis auprès de KC Diesel accompagnés d’une inspection du site de juillet à septembre. La Ville semble vouloir à tout prix trouver un compromis pour accommoder le propriétaire de la bâtisse et ainsi ne pas contraindre son locataire à déménager.Le directeur du Service de l’urbanisme a proposé de modifier la grille de spécification concernant les usages permis sur ce terrain en prenant des mesures présentées par M. Gatien comme « restrictives ». Cette modification règlementaire vise à restreindre l’usage à « reconditionnement de moteur diesel » et obliger l’aménagement d’un écran végétal sur une largeur de trois mètres.« On repart à zéro. Si aujourd’hui cela ne va pas bien, nous répondons en proposant un autre scénario », a indiqué M. Gatien dont l’offre ne semble pas avoir réellement trouvé preneur. « Notre objectif ce soir est d’entendre les deux parties. Des citoyens sont contre, mais d’autres ont démontré une ouverture. Nous voulons trouver le meilleur pour l’ensemble des deux parties », avait fait valoir Chantal Frigon.À la suite de la longue présentation de M. Gatien, les citoyens pouvaient poser des questions et commenter cette situation visiblement sensible.
« On ne veut pas mettre en péril une entreprise qui procure de l’emploi à une douzaine de personnes, mais il faut qu’ils déménagent », avait précisé sur le sujet le maire Corbeil à la mi-septembre. Pourtant, installé à l’avant de la salle, le premier magistrat est resté de marbre et il n’est jamais intervenu durant la soirée.
Yvan Gatien a appris à l’assemblée que son service avait effectué jusqu’à 34 suivis auprès de KC Diesel accompagnés d’une inspection du site de juillet à septembre.
La Ville semble vouloir à tout prix trouver un compromis pour accommoder le propriétaire de la bâtisse et ainsi ne pas contraindre son locataire à déménager.
Le directeur du Service de l’urbanisme a proposé de modifier la grille de spécification concernant les usages permis sur ce terrain en prenant des mesures présentées par M. Gatien comme « restrictives ».
Cette modification règlementaire vise à restreindre l’usage à « reconditionnement de moteur diesel » et obliger l’aménagement d’un écran végétal sur une largeur de trois mètres.
« On repart à zéro. Si aujourd’hui cela ne va pas bien, nous répondons en proposant un autre scénario », a indiqué M. Gatien dont l’offre ne semble pas avoir réellement trouvé preneur.
« Notre objectif ce soir est d’entendre les deux parties. Des citoyens sont contre, mais d’autres ont démontré une ouverture. Nous voulons trouver le meilleur pour l’ensemble des deux parties », avait fait valoir Chantal Frigon.
À la suite de la longue présentation de M. Gatien, les citoyens pouvaient poser des questions et commenter cette situation visiblement sensible.
« Lors de cette soirée, il n’a pas été question de la circulation des camions entre 6 heures et 2 heures du matin. De plus, les activités de KC Diesel sont en infraction de la règlementation », a déploré un citoyen.« Moi, le seul bruit que j’entends est celui provenant de l’autoroute et je préfère sentir les odeurs de diesel que celle des cochons », est intervenu un autre résident du secteur.La présidente du Service des loisirs Saint-Thomas-d’Aquin, Marie-Claude Champagne, a aussi pris la parole. « Cela me dérange quand cela sent l’essence et que des enfants jouent au baseball ou au soccer à proximité de cette entreprise », a souligné Mme Champagne. Une nouvelle modification au règlement de zonage sera bientôt publiée dans les pages du COURRIER à laquelle les citoyens pourront de nouveau s’opposer.
« Moi, le seul bruit que j’entends est celui provenant de l’autoroute et je préfère sentir les odeurs de diesel que celle des cochons », est intervenu un autre résident du secteur.
La présidente du Service des loisirs Saint-Thomas-d’Aquin, Marie-Claude Champagne, a aussi pris la parole. « Cela me dérange quand cela sent l’essence et que des enfants jouent au baseball ou au soccer à proximité de cette entreprise », a souligné Mme Champagne.
Une nouvelle modification au règlement de zonage sera bientôt publiée dans les pages du COURRIER à laquelle les citoyens pourront de nouveau s’opposer.