Telle est la position que la Ville de Saint-Hyacinthe vient d’adopter face au projet de la compagnie albertaine Chaleurs Terminals, laquelle veut construire un port pétrolier à Beldune, dans la Baie-des-Chaleurs, aux fins d’exportation du brut extrait des sables bitumineux.
La Ville demande à ce que le BAPE puisse étudier ce projet afin d’en mesurer les impacts sur la sécurité de la population et les écosystèmes. En préambule de sa résolution adoptée majoritairement le 5 octobre, le conseil municipal signale que Chaleur Terminals entend construire à Beldune huit réservoirs pouvant contenir 150 000 barils de pétrole chacun pour le chargement de superpétroliers. Il souligne aussi que le promoteur a conclu une entente avec le CN pour l’approvisionnement quotidien de ses installations à l’aide de 220 wagons-citernes.
« Ces convois vont sillonner le Québec sur plus de 700 kilomètres et traverser le coeur de notre ville, de notre rivière, de nos bassins versants et les milieux fragiles de nos écosystèmes », font valoir les élus en préambule de la résolution.
Se dissociant de leurs collègues, les conseillers Donald Côté et Alain Leclerc se sont toutefois prononcés contre cette résolution. M. Côté a d’abord expliqué qu’à son avis, il y avait trop d’éléments dans la résolution, et qu’il ne voulait pas non plus s’ingérer dans un projet qui doit se réaliser au Nouveau-Brunswick. « Mais je ne suis pas contre l’aspect sécurité », a-t-il laissé tomber.
M. Leclerc s’est levé à son tour pour prêcher en faveur des exportations pétrolières. « Le Canada est un grand producteur de pétrole », a-t-il dit, soulignant que la baisse du prix du baril affectait l’économie canadienne. « Le dollar a perdu beaucoup de sa vigueur (…) », a-t-il ajouté.Mais là s’est arrêté le mouvement d’opposition à l’intervention de Québec et du BAPE dans le dossier Beldune. « Moi, je vais voter pour. On ne sera jamais assez prudent avec ces bombes ambulantes qui passent sur notre territoire », a répliqué Bernard Barré.Le conseil demande aussi aux unions municipales UMQ et FQM de prendre toutes les mesures appropriées pour soutenir les municipalités dans ce dossier.L’intervention de la Ville va dans le sens des nouvelles demandes présentées par le Comité des citoyennes et citoyens pour l’environnement maskoutain lors de la séance du conseil du 5 septembre.
Mais là s’est arrêté le mouvement d’opposition à l’intervention de Québec et du BAPE dans le dossier Beldune. « Moi, je vais voter pour. On ne sera jamais assez prudent avec ces bombes ambulantes qui passent sur notre territoire », a répliqué Bernard Barré.
Le conseil demande aussi aux unions municipales UMQ et FQM de prendre toutes les mesures appropriées pour soutenir les municipalités dans ce dossier.
L’intervention de la Ville va dans le sens des nouvelles demandes présentées par le Comité des citoyennes et citoyens pour l’environnement maskoutain lors de la séance du conseil du 5 septembre.