« La Ville savait, en octobre 2016, qu’un avis de vente sous contrôle de justice avait été donné pour l’immeuble du Groupe Vision Partage. À ce moment, le Conseil avait initié des démarches pour acquérir des immeubles au centre-ville, notamment sur la rue Marguerite-Bourgeoys et sur la rue Saint-François avec pour objectif d’augmenter le nombre d’espaces de stationnement disponibles. L’option d’acquérir l’immeuble du Groupe Vision Partage a été considérée, puis jugée non prioritaire dans un avenir rapproché. Il faut se rappeler que, pendant cette période, le projet de complexe résidentiel de Réseau Sélection était incertain et les enjeux de logements sociaux n’étaient pas à l’avant-plan des priorités du milieu », a expliqué, dans un courriel, la directrice des Communications à la Ville, Brigitte Massé.
« Cependant, dans les mois qui ont suivi, plusieurs organismes ont manifesté des préoccupations à cet égard. Le Conseil a alors pris acte de ces demandes et a reconnu le potentiel du terrain en question pour la construction de logements sociaux. Or, entretemps, un nouvel acquéreur s’était manifesté. Le rachat de ce terrain dans un contexte de spéculation immobilière n’était définitivement pas à l’avantage de la Ville, mais le Conseil a choisi d’aller de l’avant en raison de son emplacement adéquat pour la construction de logements sociaux. La Ville a tiré une leçon de cette expérience et a redoublé sa vigilance dans le traitement de ses autres transactions immobilières, ce qui témoigne de l’importance, pour une municipalité, de ne pas négocier ce type de transaction sur la place publique », conclut Mme Massé dans sa réponse aux questions du COURRIER sur la vente par huissier.