Le lot en question occupe l’angle sud-est de l’avenue des Jardiniers, laquelle épouse la forme d’un grand rectangle auquel on accède par la rue des Seigneurs Ouest.
La décision de procéder à cette acquisition a été prise par le conseil municipal à sa séance du 20 juin. La Ville a ensuite négocié avec le propriétaire, Serge Tessier, puis a conclu la transaction pour ce lot dont la valeur était estimée à 99 000 $ au rôle d’évaluation.
La directrice des communications à la Ville, Brigitte Massé, a expliqué que la Ville devait procéder à un bouclage d’aqueduc entre l’avenue des Jardiniers, où les maisons ont été construites par la firme Construction PM Morin, agissant comme promoteur, et le groupe de bâtiments multifamiliaux qui prend forme au sud-est. Il s’agit du projet Le Domaine des Arpents verts, du nom de la pépinière qui a été exploitée en bordure de l’avenue Saint-Louis durant plus de 30 ans et qui a fermé ses portes à l’été 2014.
Les Arpents verts
Ce vaste emplacement est alors devenu la propriété de la Société immobilière GBS, dont l’entrepreneur Claude Chagnon est le premier actionnaire majoritaire. Son projet, lancé en 2015, consiste en la construction de 10 bâtiments comportant chacun 14 unités d’habitation; il y en a déjà trois d’érigés et un quatrième est en chantier, derrière le lotissement de l’avenue des Jardiniers.
La Ville doit procéder au bouclage du réseau d’aqueduc entre l’avenue des Jardiniers et le Domaine des Arpents verts pour que ce lotissement soit bien alimenté en eau. La Ville profitera de l’acquisition du lot résidentiel pour y aménager un passage cyclable et un petit parc pour les enfants du secteur.
La hauteur des bâtiments du Domaine des Arpents verts contraste quelque peu avec celle des résidences les plus proches, avenue des Jardiniers. Ils paraissent de trois étages et demi, avec leurs sous-sols vitrés émergeant de terre. « Le nombre maximal d’étages pour la zone est de trois. Il est à noter que dans le cadre du calcul du nombre d’étages, la réglementation spécifie que le sous-sol ou la cave n’est pas considéré comme un étage. Ledit plan-projet déposé et approuvé répond donc aux exigences de la réglementation d’urbanisme », a indiqué Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe.
Pour la zone mixte – commerciale et résidentielle -, le règlement d’urbanisme fixe aussi à 13 m la hauteur maximale des bâtiments, et à cinq mètres la marge arrière minimale. Les constructions des Arpents verts sont-elles conformes à ces autres normes ? « Affirmatif », a répondu Mme Massé.