Le processus de municipalisation de ces deux organismes qui fonctionnaient en gestion déléguée a été annoncé par le maire Claude Corbeil ce lundi lors de la séance du conseil. Une période de transition s’ouvre ainsi afin de déployer la nouvelle structure qui permettra au Service des loisirs d’assumer directement la gestion des activités et des installations aquatiques, du parc Les Salines ainsi que de la carte Accès-loisirs, a indiqué le maire.
Ces changements administratifs n’auront pas d’impact sur la prestation de services aux citoyens, a-t-il aussi promis. Les corporations de loisirs de quartier ne sont pas non plus touchées par cette restructuration. Le mandat et la mission du Service des loisirs demeurent également les mêmes, a ajouté M. Corbeil.
Dans le cas de la Corporation du parc Les Salines, il faut savoir que la Ville y jouait déjà un rôle accru depuis 2016 à la suite de démissions au sein du conseil d’administration. La transition à venir pourra donc confirmer cet état de fait.
Les changements seront plus significatifs à la Corporation aquatique maskoutaine, ne serait-ce que par l’ampleur de la structure. L’organisme sans but lucratif gère principalement le Centre aquatique Desjardins et les piscines publiques extérieures, incluant toutes les activités et les employés reliés à ces infrastructures. L’intégration de certains employés de la Corporation au sein du Service des loisirs est inévitable, mais la manière dont le tout sera orchestré reste encore à déterminer, a commenté le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau.
La décision de ramener ces responsabilités sous gestion municipale directe vise notamment à assurer un « meilleur équilibre des ressources humaines », a indiqué le maire Claude Corbeil dans son allocution. Rappelons qu’une pénurie de sauveteurs avait forcé la Corporation aquatique à réduire les heures d’ouverture des piscines extérieures à l’été 2019.
La « gestion déléguée amenait des défis » que l’administration municipale pense être mieux outillée pour gérer avec l’appui direct de ses différents services, comme les ressources humaines, les services juridiques ou celui des finances, par exemple, a aussi souligné M. Bilodeau.
Pour accueillir ces changements, la structure même du Service des loisirs doit également être adaptée. À la dernière séance du conseil, une résolution est d’ailleurs venue confirmer cette restructuration, qui passe principalement par la création de la division du développement social, qui chapeautera la culture, les arts et le patrimoine, ainsi que le changement de titre ou la promotion de quatre employés aux Loisirs. Cette restructuration fait suite à celle opérée récemment au Service de l’urbanisme et de l’environnement, ainsi qu’à celle qui a eu lieu au Service de sécurité incendie en 2019.