17 novembre 2011 - 00:00
Lachambre progresse à la vitesse « Grand V »
Par: Maxime Desroches
Joé Lachambre, durant une partie de la Coupe du monde de footvolley, à Dubaï.

Joé Lachambre, durant une partie de la Coupe du monde de footvolley, à Dubaï.

Joé Lachambre, durant une partie de la Coupe du monde de footvolley, à Dubaï.

Joé Lachambre, durant une partie de la Coupe du monde de footvolley, à Dubaï.

Un mois de pratique. C'est tout le temps que Joé Lachambre a eu à sa disposition afin de se familiariser avec un sport qu'il n'avait jamais pratiqué auparavant, le footvolley. Et pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, le jeune Dyonisien s'est retrouvé, fin octobre, à Dubaï en Arabie Saoudite, afin de représenter le Canada à la Coupe du monde de footvolley, où avaient rendez-vous 32 équipes provenant de 27 pays.

Discipline inventée vers 1965 au Brésil, le footvolley est une combinaison, comme son nom l’indique, entre le football européen (soccer) et le volleyball, et qui se joue sur le sable en équipes de deux. Comme les joueurs n’ont le droit d’utiliser ni leurs avant-bras ni leurs mains pour déplacer le ballon, les habiletés techniques de soccer deviennent un atout important.

« Je connaissais le sport pour avoir vu des gens le pratiquer sur les plages de Rio de Janeiro lors de mon séjour en Brésil plus tôt cette année. Les Brésiliens sont épatants à voir aller tellement ils sont habiles avec le ballon. Quand Christian Prévost (de l’Association canadienne de soccer) m’a approché pour former une équipe avec Yannick Rome-Gosselin, je me suis dit que ce serait une expérience enrichissante et que ça me permettrait de faire la rencontre de grands joueurs », relate l’athlète qui fêtera ses 18 ans dans quelques semaines.

Affronter les meilleurs

Le duo formé de Lachambre et de Rome-Gosselin, un talentueux attaquant du Celtix du Haut-Richelieu et ancien de l’Académie de l’Impact de Montréal, ne l’a pas eu facile en lever de rideau. Leur tournoi débutait par une confrontation avec un tandem brésilien classé premier au monde.

Défaits 21-5 en ouverture, les représentants canadiens se sont repris lors de leur deuxième rencontre, remportée au compte de 21-18 contre la République Tchèque, avant de se frotter à une autre puissance du footvolley, soit un duo du Portugal détentrice du quatrième rang mondial.

Des projets plein la tête

Cette semaine passée à Dubaï n’était que l’un des faits marquants de la jeune carrière de Joé Lachambre. À la mi-août, il avait été invité à se joindre à l’équipe canadienne lors de la classique Mundialito (sept contre sept), à Rio de Janeiro, en compagnie, notamment, du Maskoutain Vincent Cournoyer. Comme partout où il passe, le protégé de Gustavo Echevarria était le plus jeune joueur de la formation, et s’est admirablement bien tiré d’affaire au poste de défenseur latéral.

Puis, plus récemment, il a participé au camp d’évaluation de l’équipe nationale senior de futsal (soccer intérieur) et a été retenu, malgré ses 17 ans, au sein d’un groupe sélect de joueurs québécois incluant entre autres les anciens de l’Impact Patrick Leduc, Kevin Cossette, Alex Surprenant, de même que Cournoyer, Gabriel Moreau et Louis-Charles Laliberté, du Rouge et Or de l’Université Laval. Ce groupe se mesurera à une sélection d’Ottawa, puis à une autre de Vancouver. Plus que jamais, le rêve du jeune Lachambre d’accéder à un club de soccer professionnel, que ce soit en Europe, en Amérique latine ou en Amérique du Nord, semble en voie de se concrétiser.« Il y a quelque temps encore, Joé parlait du rêve de devenir joueur de soccer professionnel. Avec tout le travail et la discipline qu’il a mis là-dedans, l’étape du rêve, c’est du passé. C’est maintenant un objectif concret et à portée de main d’ici deux ans », souligne son père, Martin Lachambre.Entre temps, la jeune sensation continue de se forger une réputation de gagnant auprès des recruteurs tant d’ici que d’ailleurs, universitaires comme professionnels. La bannière de champions acquise plus tôt cet automne avec son équipe senior élite AAA, le Corfinium de Saint-Léonard, ne fait que s’ajouter à un palmarès déjà bien garni.

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