11 février 2021 - 15:00
L’affaire est chocolat pour Kétolat
Par: Jean-Luc Lorry
Sur la photo, dans l’ordre habituel, Danny Pomerleau, cofondateur de Kétolat; Emerick Giroux, directeur du développement des affaires; et Véronick Giroux, cofondatrice de l’entreprise familiale. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo, dans l’ordre habituel, Danny Pomerleau, cofondateur de Kétolat; Emerick Giroux, directeur du développement des affaires; et Véronick Giroux, cofondatrice de l’entreprise familiale. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Saint-Hyacinthe n’est pas près de céder son titre de capitale du chocolat. Kétolat, une jeune entreprise maskoutaine spécialisée dans la fabrication de divers chocolats santé, s’est lancée dans un créneau visiblement très apprécié des consommateurs.

« Nous avons élaboré notre propre recette de chocolat sans l’ajout de produits laitiers ou d’agents de conservation. Nos produits sont bio, véganes, sans gluten et sans sucre. Nous utilisons également un édulcorant naturel qui n’a pas d’impact sur la glycémie », indique en entrevue au COURRIER Véronick Giroux, cofondatrice de Kétolat.

La gamme de produits Kétolat se compose de barres de chocolat, de fondues et de barres glacées. L’entreprise s’approvisionne en beurre, poudre et pâte de cacao auprès de l’usine Barry Callebaut située sur la rue Nelson.

Pour la Saint-Valentin, Kétolat a d’ailleurs concocté un coffret végane contenant douze chocolats croustillants à trois saveurs (menthe, noisettes et cappuccino).

Une histoire de famille

Toute la famille est tombée dans la marmite de chocolat puisque l’entreprise emploie à plein temps le conjoint de Véronick Giroux, Danny Pomerleau, ainsi que leur fils Emerick Giroux. Rien ne destinait pourtant M. Pomerleau à la fabrication de chocolat puisque celui-ci exerçait la profession de soudeur-monteur dans le secteur de l’acier à Drummondville. « Mon père et une autre personne travaillent également avec nous à temps partiel », ajoute Mme Giroux.

L’entreprise connaît une forte croissance puisque, depuis sa création en mars 2019, Kétolat commercialise ses produits auprès d’environ 300 points de vente au Québec. À Saint-Hyacinthe, on peut trouver ces chocolats maskoutains à la boutique L’Atelier Keto+ au centre-ville ainsi qu’au Marché Dessaulles.

« Nous sommes en pourparlers avec un distributeur en Ontario pour ajouter 15 autres points de vente. Depuis que notre entreprise est semi-automatisée, nous réussissons à produire 12 000 barres de chocolat par semaine », mentionne avec enthousiasme Mme Giroux.

Depuis juillet 2019, cette entreprise agroalimentaire familiale loue des locaux auprès de l’organisme Saint-Hyacinthe Technopole dans le parc industriel Olivier-Chalifoux.

Projet d’expansion

Le succès de l’entreprise donne des ailes au trio d’entrepreneurs qui prévoit à la fin de l’été trouver un nouveau local plus vaste.

« Nous souhaitons demeurer à Saint-Hyacinthe. Nous évaluons également la possibilité d’agrandir nos locaux », souligne Mme Giroux.

Les produits fabriqués par Kétolat sont aussi disponibles en ligne d’octobre à mai par l’entremise du site Web de l’entreprise.

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