12 novembre 2015 - 00:00
L’alerte à la bombe à la PHD était un canular
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Le robot téléguidé a été déployé à la PHD, lundi, après qu’un appel de menace ait été logé auprès de la direction de l’établissement en matinée. L’école a été évacuée et les cours ont été suspendus pour la journée. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le robot téléguidé a été déployé à la PHD, lundi, après qu’un appel de menace ait été logé auprès de la direction de l’établissement en matinée. L’école a été évacuée et les cours ont été suspendus pour la journée. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le robot téléguidé a été déployé à la PHD, lundi, après qu’un appel de menace ait été logé auprès de la direction de l’établissement en matinée. L’école a été évacuée et les cours ont été suspendus pour la journée. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le robot téléguidé a été déployé à la PHD, lundi, après qu’un appel de menace ait été logé auprès de la direction de l’établissement en matinée. L’école a été évacuée et les cours ont été suspendus pour la journée. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les écoles de Saint-Hyacinthe ont à nouveau été le théâtre d'une alerte à la bombe, lundi. Après le cégep, c'était au tour de la Polyvalente Hyacinthe-­Delorme (PHD) d'être évacuée en raison d'une lettre de menace, laquelle s'est ­finalement avérée être un canular.

Les policiers ont mené une fouille ­approfondie des locaux de la PHD, mais n’ont trouvé aucun engin explosif. ­Les cours, suspendus pour la journée de lundi, ont repris normalement le ­lendemain.

L’appel de menace a été reçu par la ­direction de la PHD, qui a avisé la Sûreté du Québec (SQ) immédiatement après en avoir pris connaissance.

« À la suite des vérifications, il y a des éléments qui ont nécessité une évacuation », a confirmé la SQ, sans vouloir ­préciser la nature de la menace.

Selon nos sources, un colis suspect ­serait à l’origine de l’évacuation. Les policiers ont d’ailleurs eu recours à un robot téléguidé durant leur intervention au sein de la PHD.

L’ordre d’évacuer l’établissement a­ forcé plus de 2 000 élèves et membres du personnel à se regrouper du côté de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe en ­attendant l’arrivée du transport scolaire.

« La communication avec les parents a été constante », a assuré la directrice de la PHD, Nancy Prévéreault.

Les écoles secondaires Fadette et ­Casavant étaient également visées par les menaces, mais n’ont pas été évacuées. La SQ a toutefois procédé à une fouille de ces deux établissements, sans rien trouver.

L’enquête se poursuit.

Sans lien avec la semaine dernière

La SQ a reconnu qu’à la lumière des ­événements de la semaine dernière – plus de 70 établissements scolaires du Québec et de l’Ontario avaient été menacés d’alerte à la bombe – elle avait pris « très au sérieux » l’alerte survenue à la PHD.

Toutefois, selon la sergente Audrey-Anne Bilodeau, il ne semble pas y avoir de lien entre l’appel à la bombe logé cette semaine et la vague d’alertes des derniers jours.

La SQ a procédé à l’arrestation de quatre adolescents en lien avec les courriels ­menaçants envoyés aux écoles le 3 novembre. Des chefs d’accusation pour complot, menace et faux courriels ont été déposés contre eux. L’enquête se ­poursuit et d’autres arrestations ­pourraient survenir, a indiqué le corps policier par voie de communiqué.

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