Les policiers ont mené une fouille approfondie des locaux de la PHD, mais n’ont trouvé aucun engin explosif. Les cours, suspendus pour la journée de lundi, ont repris normalement le lendemain.
L’appel de menace a été reçu par la direction de la PHD, qui a avisé la Sûreté du Québec (SQ) immédiatement après en avoir pris connaissance.
« À la suite des vérifications, il y a des éléments qui ont nécessité une évacuation », a confirmé la SQ, sans vouloir préciser la nature de la menace.
Selon nos sources, un colis suspect serait à l’origine de l’évacuation. Les policiers ont d’ailleurs eu recours à un robot téléguidé durant leur intervention au sein de la PHD.
L’ordre d’évacuer l’établissement a forcé plus de 2 000 élèves et membres du personnel à se regrouper du côté de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe en attendant l’arrivée du transport scolaire.
« La communication avec les parents a été constante », a assuré la directrice de la PHD, Nancy Prévéreault.
Les écoles secondaires Fadette et Casavant étaient également visées par les menaces, mais n’ont pas été évacuées. La SQ a toutefois procédé à une fouille de ces deux établissements, sans rien trouver.
L’enquête se poursuit.
Sans lien avec la semaine dernière
La SQ a reconnu qu’à la lumière des événements de la semaine dernière – plus de 70 établissements scolaires du Québec et de l’Ontario avaient été menacés d’alerte à la bombe – elle avait pris « très au sérieux » l’alerte survenue à la PHD.
Toutefois, selon la sergente Audrey-Anne Bilodeau, il ne semble pas y avoir de lien entre l’appel à la bombe logé cette semaine et la vague d’alertes des derniers jours.
La SQ a procédé à l’arrestation de quatre adolescents en lien avec les courriels menaçants envoyés aux écoles le 3 novembre. Des chefs d’accusation pour complot, menace et faux courriels ont été déposés contre eux. L’enquête se poursuit et d’autres arrestations pourraient survenir, a indiqué le corps policier par voie de communiqué.