6 août 2015 - 00:00
Lancement du Comité Logemen’mêle au parc Casimir-Dessaulles
Par: Le Courrier
Le Comité Logemen’mêle a fait son ­lancement officiel au parc Casimir-Dessaulles à Saint-Hyacinthe le 1

Éviction

Dans l’ensemble, 17 % des locataires de la MRC des Maskoutains ont consulté ­l’organisme pour des problèmes ­d’éviction dont la moitié sont en fait des expulsions illégales. Cette statistique est inquiétante. Les locataires se font tout simplement dire de quitter, de partir du logement dans lequel ils vivent pour toute sorte de raisons. Dans la plupart de ces dossiers de cas d’éviction faits par l’entremise de la Régie du logement, le Comité Logemen’mêle remarque que le locataire retient son loyer afin de mettre de la ­pression sur le propriétaire afin qu’il fasse les réparations ou encore en ­représailles de pauvres conditions du logement.

Des locataires très… très tolérants

Dans ses actions de porte à porte afin de faire le portrait du logement de la MRC des Maskoutains, l’organisme rencontre trop de locataires extrêmement tolérants. Nous observons des situations à ­dénoncer qui ne le sont pas, des ­demandes répétées aux propriétaires qui font la sourde oreille et font perdurer des situations à risque pour les locataires.

Le Comité Logemen’mêle déplore que des tierces personnes ne puissent faire une plainte en lieu et place du locataire et il est déplorable qu’il n’y ait pas un code provincial du logement car seule la Ville de Saint-Hyacinthe a une règlementation sur la salubrité et offre la possibilité aux locataires de faire une plainte à la Ville en lien avec des conditions insalubres.

Beaucoup d’intervention pour le comité Logemen’mêle

Le Comité Logemen’mêle, méconnu dans la MRC, compte déjà pour ses ­premiers quatre mois et demi d’activités quelque 224 interventions pour les 89 locataires qui l’ont consulté. Le ­Comité Logemen’mêle estime que si la tendance se maintient l’organisme aura, à la fin de sa subvention, intervenu près de 600 fois auprès d’environ 250 personnes aux prises avec des ­problèmes, parfois multiples, en logement. Quand on doute de la raison d’être de ce comité…

Nouveau logo

Enfin, le comité s’est associé à la ­graphiste maskoutaine Camille Rioux afin ­d’identifier l’organisme d’un logo lui ­ressemblant et portant ses valeurs. Une main tenant une clé pour symboliser le ­locataire prenant en main sa destinée en logement. À la fois il est représentatif d’une volonté, d’une affirmation de s’approprier son logis et d’y vivre décemment et fièrement. Finalement il s’associe au nom de l’organisme qui, phonétiquement, veut aussi dire « Là, je m’en mêle »; le locataire qui prend la décision de s’affirmer et de s’occuper de son territoire qui est son ­logement.

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