M. Robineau, aujourd’hui âgé de 68 ans et domicilié depuis quelques années en Mauricie, aurait commis ses actes à caractère sexuels sur des filles d’âge mineur entre 1979 et 1981, années qui coïncident, selon nos archives, avec celles où il enseignait à l’école primaire Assomption. Il était détenu au moment de sa comparution, mais a par la suite été libéré sous promesse de respecter une liste de conditions, incluant se tenir loin des plaignantes – qui ne seront pas publiquement identifiées durant le procès – et leurs familles, éviter tout contact avec des jeunes de moins de 16 ans et éviter de se rendre à la piscine. Il devra aussi demeurer à son domicile jusqu’à son retour en cour prévu le 21 janvier 2019. Sa conjointe était présente lors de la lecture des conditions le 29 novembre.
Les faits reprochés et leur contexte seront détaillés pendant le procès.
Un homme impliqué
Le nom de Gilles Robineau n’est pas inconnu dans les archives du COURRIER puisqu’il a été très impliqué comme enseignant, à Assomption puis à Saint-Thomas-d’Aquin, et dans divers sports (deck-tennis, hockey, baseball) de la fin des années 1970 jusqu’au début des années 1990. Il aurait aussi été impliqué auprès des Loisirs Assomption.
Après avoir quitté l’enseignement, il a été à la tête de sa propre entreprise de construction, Construction Gilles Robineau. Ce n’est que récemment qu’il a quitté la région pour s’installer en Mauricie.
Kristopher Claing
Dans un tout autre dossier, le Maskoutain de 26 ans Kristopher Claing, accusé de possession, de distribution et d’accès à de la pornographie juvénile, a comparu au palais de justice de Saint-Hyacinthe lundi.
On attendait les résultats d’une étude réalisée par l’Institut Philippe-Pinel quant à la responsabilité criminelle de l’accusé. LE COURRIER n’était pas sur place pour entendre le résultat de l’étude, mais a su que le procès assigné dans cette affaire était prévu pour le 26 février 2019, signe que les procédures iront bel et bien de l’avant.