Ce tournoi auquel elle prendra part est la troisième étape de la Série HSBC SVNS, un circuit mondial de rugby à sept qui regroupe les douze meilleures nations de la planète. Camille est l’une des deux seules joueuses québécoises à faire partie de l’équipe canadienne.
La Dionysienne avait aussi participé aux deux premières étapes de cette même série cet automne. Ces tournois avaient été disputés aux Émirats arabes unis à la fin novembre et en Afrique du Sud au début décembre.
Le Canada avait pris le huitième rang aux Émirats arabes unis, puis avait grimpé au cinquième rang en Afrique du Sud grâce à des victoires contre le Brésil, le Royaume-Uni et le Japon.
Avant de vivre ces expériences, Camille Arvin-Bérod avait participé à un camp d’entraînement en Colombie-Britannique plus tôt à l’automne afin de confirmer sa place au sein de l’équipe nationale senior.
Des Lauréats à l’élite mondiale
Il n’y a pas si longtemps encore, c’est l’uniforme des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe que Camille Arvin-Bérod portait. La joueuse de Saint-Denis-sur-Richelieu avait notamment aidé l’équipe maskoutaine à remporter le premier titre de son histoire au sein du RSEQ en 2022. Depuis, elle a gravi les échelons à un rythme effréné.
L’athlète de 20 ans a d’ailleurs passé une bonne partie de la dernière année dans ses valises. Début 2024, elle avait joué en France avec le Lons Section Paloise, une équipe de haut niveau qu’elle avait été invitée à joindre. À l’été, elle avait ensuite participé au premier tournoi transatlantique à quatre nations avec l’équipe canadienne des moins de 20 ans.
Camille a poursuivi son parcours en joignant le Rouge et Or de l’Université Laval à l’automne. L’équipe a accédé au championnat canadien, où elle s’est inclinée lors de la finale de consolation qui servait à déterminer le cinquième rang.
À peine cette compétition terminée, la Dionysienne repartait à l’autre bout du pays pour s’entraîner avec l’équipe canadienne senior de rugby à sept, qui venait de remporter quelques mois plus tôt la médaille d’argent aux Jeux olympiques. Au terme de ce camp d’entraînement, Camille a confirmé sa place au sein de l’alignement de la formation, un rêve pour elle.
« Je suis fébrile de pouvoir me mesurer aux meilleures joueuses au monde qui sont très fortes. C’est une opportunité qui n’arrive pas tous les jours », avait déclaré Camille lors de sa sélection avec l’équipe canadienne senior.
L’année 2025 débute à peine, mais elle s’annonce déjà tout aussi prometteuse pour l’ancienne porte-couleurs des Lauréats. Avec sa détermination sans borne et son talent indéniable, Camille souhaitera sans contredit consolider sa place parmi les meilleures joueuses au pays.