Elle a été élue avec 58 votes sur 123, soit 47,2 % des voix. Ses opposants, Jacinthe Martin et Didier Ruel, ont récolté respectivement 38 et 27 votes, soit 30,9 % et 22 % des voix. Le taux de participation a été de 17 %. Mme Bousquet devrait être assermentée d’ici la fin de la semaine.
Laurence Bousquet a été emballée de rencontrer les résidents du district lors de la campagne électorale. Cela lui a permis de connaître de nouvelles personnes et de prendre le temps d’écouter leurs préoccupations. « Je sentais que le pouls était positif. J’ai vraiment reçu un bel accueil, mais puisque c’était ma première campagne, je ne savais pas si ça me vaudrait d’être élue. Mais même si je n’avais pas gagné, j’aurais été satisfaite d’avoir fait tout ce processus », a-t-elle mentionné lorsque jointe par LE COURRIER après sa victoire.
C’est lors du dévoilement, le soir même du vote, au Centre sportif et culturel, qu’elle a pu constater que sa campagne avait porté fruit. « Je suis vraiment très fière de moi, car effectuer une première campagne en politique municipale était tout un défi. Je suis heureuse de pouvoir maintenant œuvrer en tant que conseillère municipale », a-t-elle déclaré.
« Je me demandais si je serais prise au sérieux en raison de mon jeune âge, mais finalement, les citoyens ont été surpris et intéressés de voir une jeune femme se présenter comme conseillère municipale. J’ai senti qu’ils souhaitaient un vent de changement », a-t-elle renchéri.
Priorités
En toute humilité, Mme Bousquet a indiqué avoir eu de « très bons opposants » et a voulu leur témoigner son respect tout au long de la campagne ainsi que lors du dévoilement. Les trois candidats ont d’ailleurs eu un échange après le dévoilement des résultats. « Je veux honorer leurs idées », a affirmé la nouvelle conseillère en parlant de l’importance d’accueillir un nouveau médecin et de se pencher sur le dossier des éoliennes.
« Je n’ai pas encore de position claire au sujet des éoliennes, mais ce dont je suis certaine, c’est que les citoyens manquent d’informations complètes. C’est un sujet polarisant et il est important d’avoir le plus d’informations possible pour prendre une décision éclairée », a-t-elle déclaré.
Pendant sa campagne, elle avait souligné son désir de promouvoir la cohabitation entre le milieu agricole et le noyau villageois de Saint-Pie.
Une autre question de cohabitation a aussi été soulevée à plusieurs reprises par les citoyens lors de son porte-à-porte. Il s’agit de celle entre les activités bruyantes, comme celles de Sanair et de motocross, et les quartiers résidentiels.
Plusieurs résidents du district ont également souligné leurs préoccupations quant à l’entretien des infrastructures municipales. « Selon moi, c’est un travail continu à faire, mais je comprends que ça contribue à un milieu de vie sain », a-t-elle mentionné.
