Entrée officiellement en fonction le 7 janvier, elle arrive en terrain connu puisqu’elle assurait le remplacement de son prédécesseur, Simon Cusson, depuis son départ toujours inexpliqué en octobre de l’an dernier, en plus d’avoir déjà été chargée de projet pour l’organisme. « C’est comme si je rechaussais mes vieilles chaussettes », lance-t-elle aujourd’hui à la blague.
L’entrepreneure maskoutaine a également été active dans le domaine des communications, où elle a travaillé pour la Ville de Saint-Hyacinthe avant de démarrer sa propre entreprise et de continuer à travailler à la pige pour la SDC, notamment. Le centre-ville, elle le connaît donc très bien, a-t-elle mentionné en entrevue au COURRIER, et elle a su développer de bonnes relations avec les différents acteurs du secteur. « Je viens d’une famille d’entrepreneurs. J’ai cette vision “terrain” qui correspond à celle des membres », a-t-elle aussi soutenu.
Nouveau style
Parmi ses priorités, elle entend notamment travailler sur l’embellissement du centre-ville, miser davantage sur les professionnels, développer de nouveaux partenariats et revoir le positionnement de l’organisme. À travers la transition, la nouvelle directrice générale tient tout de même à assurer une certaine continuité, avec le retour des activités organisées par la SDC et la poursuite du plan stratégique déjà existant, a précisé Laurie Breault.
Elle entend néanmoins ajouter une touche d’audace à la SDC. « Je suis là pour oser. D’ailleurs, je crois que c’est la bonne année pour entrer en poste », a-t-elle commenté, faisant état d’un « point tournant » pour l’organisme.