9 mars 2017 - 00:00
Cégep de Saint-Hyacinthe
L’aventure rocambolesque de la formation textile
Par: Jean-Luc Lorry
En 2006, le Cégep de Saint-Hyacinthe avait déroulé le tapis rouge à des étudiants étrangers pour relancer sa formation en textile. Photothèque | Le Courrier ©

En 2006, le Cégep de Saint-Hyacinthe avait déroulé le tapis rouge à des étudiants étrangers pour relancer sa formation en textile. Photothèque | Le Courrier ©

En 2006, le Cégep de Saint-Hyacinthe avait déroulé le tapis rouge à des étudiants étrangers pour relancer sa formation en textile. Photothèque | Le Courrier ©

En 2006, le Cégep de Saint-Hyacinthe avait déroulé le tapis rouge à des étudiants étrangers pour relancer sa formation en textile. Photothèque | Le Courrier ©

Neuf ans après que la direction du Cégep de Saint-Hyacinthe ait décidé de ne plus offrir deux programmes en textile, faute d’inscriptions suffisantes, une formation technique en textile est aujourd’hui proposée aux travailleurs dans le cadre de la formation continue.


En mars 2008, le Cégep avait reçu une seule demande d’admission pour son programme de production textile.

La fin du diplôme d’études collégiales (DEC) en textile faisait également suite à une aventure rocambolesque impliquant l’arrivée d’étudiants étrangers qui avaient été appelés à la rescousse pour éviter l’arrêt de cette formation. 

En 2006, le Cégep de Saint-Hyacinthe n’avait pas hésité à dérouler le tapis rouge à dix étudiants venus d’Algérie pour leur permettre de décrocher un DEC après trois ans d’études. L’institution d’enseignement n’avait pas regardé à la dépense en assumant tous les frais de scolarité et d’hébergement. On avait alors mis à la disposition de ces étudiants deux appartements de 4 pièces 1/2 (à un loyer de 1 500 $ par mois) et deux chambres particulières. 

Cette situation révélée par LE COURRIER avait fait plus d’une fois la manchette du journal.

Au printemps 2007 et en pleine controverse, le conseil d’administration du Cégep avait décidé de mettre un terme au remboursement de plusieurs dépenses jugées superflues, comme l’accès Internet, l’usage d’un cellulaire et les vêtements. 

Finalement, l’établissement avait proposé à cette cohorte d’opter plutôt pour une attestation d’études collégiales (AEC) d’une durée d’un an en raison de lacunes en français.

Les étudiants avaient accepté cette proposition tout en conservant plusieurs avantages financiers (logement, électricité, assurance, allocation hebdomadaire). 

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