Les associés Tristan Malouin et Guillaume Guimond ont démarré leur marque via YouTube où les jeunes entrepreneurs diffusaient de la musique d’artistes internationaux. Leurs vidéos sont devenues populaires et ils ont fabriqué des vêtements à l’effigie de la marque.
Le nom de la marque dérive du mot « lazy » et de son état d’esprit zen. « Nos vêtements sont faits en molleton de coton haut de gamme que nous mettions en arrivant chez nous pour être confortables ou encore le chandail que ta blonde va porter », souligne Tristan Malouin.
Les entrepreneurs brodent le logo eux-mêmes sur les vêtements et ils envisagent de confectionner les vêtements eux-mêmes dans les années à venir. Les logos sont aussi dessinés par les deux jeunes hommes.
Ouvrir sa première boutique en pandémie
La Ville de Saint-Hyacinthe a mis en place un programme d’aide financière à l’implantation de commerces dans le but de trouver des locataires dans les espaces vacants du centre-ville. Le programme constitue une subvention équivalant à une année de loyer, jusqu’à concurrence de 12 $ du pied carré ou 30 000 $, le tout versé en parts égales sur trois ans. Les deux entrepreneurs ont profité de l’occasion pour ouvrir leur première boutique.
« On magasinait les locaux et puisque nous sommes Maskoutains, on tenait à nous installer dans le centre-ville de Saint-Hyacinthe. On a décidé d’agir et lorsqu’on a vu ce local-là, on a tout de suite su que c’était le bon », affirme Guillaume Guimond. La boutique se situe dans l’espace de l’ancienne boutique d’accessoires spécialisés dans la dégustation de vins, de spiritueux et de fromages, l’Apanage du vin, sur la rue des Cascades.
« Le local avait déjà une ambiance décontractée dans le même style que notre marque », poursuit Guillaume Guimond. La pandémie a permis aux deux amis de travailler sur l’entreprise et sur son avenir. Ils ont pu constater qu’ils souhaitent vendre leur marque au grand public plutôt que de se restreindre à leur entourage.
Les premiers mois de la boutique
Tristan Malouin et Guillaume Guimond travaillent fort pour remplir les murs et les vitrines de leur boutique. « Les gens passent devant la boutique, ils regardent les mannequins, mais ils sont gênés d’entrer. Lorsque nous aurons des heures d’ouverture fixes et des pancartes accueillantes, nous aurons davantage de clients », ajoute Tristan Malouin. Les jeunes entrepreneurs prévoient aussi élargir leur variété de vêtements. « Nous aimerions sortir des collections saisonnières comme des casquettes, des camisoles et peut-être des bas. Nous allons vendre des accessoires à l’effigie de notre marque. »