J’ai lu, vu ou bedon entendu quelque part, mais ne comptez pas sur moi pour vous dire où, comment pis de qui, qu’il y aurait une grande manifestation à Montréal ce 22 juillet, comme un Noël du manifestant. Encore une fois.
Oui chers amis, et vous aussi chers z’agents z’infiltrateurs, les étudiants se donnent à nouveau rendez-vous pour la grande marche mensuelle d’un printemps québécois qui n’en fini pas. Et pourquoi finirait-il puisque tout est encore à faire? Ce qui avait justifié la colère est encore là, bien présent, toujours en place et en fonction, alors à nouveau, nous serons des dizaines de milliers à marcher pacifiquement, la tête haute, la banane dans le visage avec Anarchopanda à nos côtés. Unissant nos voix et nos jambes, nous allons exercer notre cardio et le droit le plus fondamental de notre système, celui de manifester. De s’opposer. De critiquer. De déranger l’ordre établi dans la joie et l’allégresse, et si possible avec un peu de soleil. Sinon tant pis, on fera avec. Certains comptent les manifestants dans la rue et concluent que le mouvement s’essouffle… ahahah. Ben non. Il mue. Il change, se transforme. Comme l’onde sur l’eau, il se transporte de la rue à l’urne et continuera à créer des remous bien après les élections! Ne sous-estimez surtout pas l’énergie libérée par ce mouvement unique en son genre. Comme le disait le grand Pouètt; « Ce qui est en train de se passer n’était encore jamais arrivé avant ». Qu’autant de gens pendant autant de temps fassent entendre autant de colère d’autant de façon est proprement sidérant. Et comme le disait le grand Gaétan; « Mai ‘68, après trois semaines, c’tait fini. Pis regarde ce que ça a donné après. On en parle encore! Sacramouille. Icitte, c’est même pas proche d’être fini, facque, hein ». -30-