Après avoir échappé le cinquième match à Laval au compte de 3 à 2 le 26 mars, l’équipe maskoutaine a vu la toute première saison de son histoire prendre fin à la suite d’un revers de 6 à 5 dans le sixième match disputé devant un Stade L.-P.-Gaucher bondé le 28 mars.

« On y a cru jusqu’à la fin, mais malheureusement, ça n’a pas tourné de notre côté », s’est désolé l’entraîneur-chef du Bataillon, Dominic Lapensée.

Le défenseur Mathieu Brisebois, qui s’est démarqué par son intensité dans le sixième match, a entretenu l’espoir d’une remontée pour le Bataillon en complétant un tic-tac-toe en avantage numérique pour réduire l’écart à un seul but avec un peu moins de quatre minutes à jouer. Malgré un ultime effort pour rester en vie, le club maskoutain a dû s’avouer vaincu.

Les Pétroliers ont été particulièrement opportunistes dans ce dernier duel, profitant des trois avantages numériques qu’ils ont eus pour marquer. Émile Poirier a notamment touché la cible à deux reprises pour les Lavallois.

« L’expérience de Laval a paru. Il y a beaucoup de gars dans cette équipe-là qui ont joué longtemps professionnel et je pense que ça a fait une différence », a souligné Dominic Lapensée en citant justement Émile Poirier et des joueurs comme Yann Sauvé et Yannick Tifu.

Après avoir échappé les deux premiers matchs, Saint-Hyacinthe avait su rebondir en gagnant les deux suivants pour créer l’égalité dans la série. Les Pétroliers ont cependant élevé leur niveau de jeu pour mettre la main sur leur billet pour le deuxième tour.

« Le seul bémol pour nous, c’est le cinquième match où on n’a pas été aussi bons que dans les autres matchs », a indiqué l’entraîneur du Bataillon.

Dans ce match pivot de la série, Saint-Hyacinthe a laissé les Pétroliers prendre une avance de 3 à 0. Les deux seuls buts de l’équipe sont survenus dans les dernières minutes de jeu, mais la remontée n’a pu être complétée.

Outre ce faux pas, le club maskoutain peut tout de même se féliciter d’avoir réussi à tenir tête à ce redoutable rival. Les six rencontres de la série se sont d’ailleurs terminées par un seul but d’écart.

« Je pense qu’on peut quand même sortir la tête haute de cette série-là », a affirmé Dominic Lapensée, se disant fier de l’effort fourni par ses protégés.

La plus grosse foule des séries

Le dernier match du Bataillon a été celui qui a attiré la plus grosse foule à travers la LNAH lors de la première ronde des séries éliminatoires. Pas moins de 2126 spectateurs étaient présents au Stade L.-P.- Gaucher à cette occasion.

L’équipe a donc terminé sa saison de la même manière qu’elle l’a commencée : devant un Stade L.-P.-Gaucher rempli.

« Ça prouve que l’engouement est là et que le monde aime le produit qu’on présente, s’est réjoui Dominic Lapensée. C’est de bon augure pour les prochaines saisons. »

Dans les autres séries de la LNAH, le National de Québec a causé la surprise en éliminant le Cool FM de Saint- Georges, champion de la saison régulière, en six parties. Les Éperviers de Sorel-Tracy, qui avaient pris le 2e rang du classement, ont eu besoin de sept matchs pour venir à bout des Marquis de Jonquière, puis les 3L de Rivière-du-Loup ont battu l’Assurancia de Thetford en six matchs. Les demi-finales opposeront le National aux Éperviers, puis les Pétroliers aux 3L.