« Nous avons décidé de vendre parce que nous avons du mal à joindre les deux bouts. Cela fait deux ans que l’on recherche un acheteur pour Le Bouffon. Je pense qu’en mettant en vente l’immeuble au complet, nous nous donnons une chance de plus », estime en entrevue au COURRIER Éric Picard, copropriétaire du Bouffon.
M. Picard attribue la chute drastique du chiffre d’affaires à l’ouverture de plusieurs restaurants dans le secteur des Galeries St-Hyacinthe.
« L’implantation des horodateurs et le départ de nombreux professionnels du centre-ville ont été le début du déclin », estime Éric Picard.
L’immeuble en question appartient à Gestion immobilière Picard, dont les associés sont Serge, Éric, Alain et Manuel Picard. Quant au resto-pub Le Bouffon, l’établissement est la propriété de Sophie, Éric et Manuel Picard.
Le prix de vente du resto-pub a été fixé à 295 000 $. Quant à l’immeuble incluant le fonds de commerce, les propriétaires demandent un montant de 1 190 000 $ sans les taxes.
Dans cette bâtisse logent également la boutique de lingerie Frou-Frou et le commerce Picard l’apanage du vin, tous deux exclus de la vente.
« La bâtisse est en option. Cela ne change rien aux activités de mon commerce qui va très bien. La priorité est de vendre le restaurant », indique Manuel Picard, copropriétaire de Picard, l’anapage du vin et du Bouffon.
L’immeuble en question compte également quatre logements de taille 3 et 4 et demie.
L’annonce immobilière précise que le fonds de commerce pourrait être vendu sans l’achat des immeubles, mais les immeubles ne peuvent être vendus sans l’achat du fonds de commerce.
« À l’aube de la cinquantaine et après plus de 20 ans dans le commerce, nous voulons laisser la chance à de jeunes investisseurs de profiter du vent de fraîcheur que le comité Chantier centre-ville apportera dans le futur », mentionne Éric Picard.
Le Bouffon a été fondé en 1995, puis acquis en avril 1997 par Manuel Picard, François Saint-Pierre et Martin Laroche.