Le couperet qui s’est abattu sur l’organisation à Drummondville n’a épargné que la directrice du bureau régional. Les quatre agents qui composaient l’équipe sont actuellement tous en mise à pied temporaire. Ils ne savent pas quand et même s’ils réintégreront leur emploi.
Ces départs ont créé un arrêt des services offerts à la clientèle de Saint-Hyacinthe et des environs, tels que le prêt de prothèse capillaire ou les groupes de soutien. « Il n’y a absolument rien qui se passe [au bureau de Drummondville] », confirme le vice-président principal Québec et Canada français de la SCC, Denis Lalonde.
Seule la ligne centralisée d’aide au téléphone a été préservée pour répondre aux inquiétudes des personnes souffrant du cancer.
« C’est comme un tsunami. La maison est en feu et nous avons essayé de sauver les meubles. Maintenant, on doit regarder comment nous allons reconstruire », illustre M. Lalonde.
Les impacts de la pandémie ont lourdement touché la SCC. Tous les événements du Relais pour la vie et les ventes de jonquilles ont été annulés à travers le pays. Pour le Centre-du-Québec, où se trouve le bureau de Drummondville, cela représente une perte de 1,1 M$.
La situation n’est guère mieux au niveau national où la SCC estime que la pandémie entraînera un manque à gagner de 80 M$ dans ses coffres, soit 40 % de ses revenus annuels.
L’avenir des bureaux régionaux demeure incertain, fait savoir Denis Lalonde, sans pouvoir confirmer le sort réservé à celui de Drummondville. « Nous ne savons pas ce qui arrivera par la suite. Nous devons vraiment réfléchir à la suite des choses, pas seulement pour le Centre-du-Québec, mais pour l’ensemble de nos bureaux régionaux », indique-t-il.