22 décembre 2022 - 07:00
Le Centre d’histoire en tête d’un classement de BAnQ
Par: Maxime Prévost Durand
Le dynamisme du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe dans ses activités de diffusion l’a aidé à se hisser en tête d’un classement établi par BAnQ pour les années 2020-21. Les efforts en ce sens se sont d’ailleurs poursuivis cet été avec le lancement de parcours guidés gratuits qui ont attiré quelques centaines de visiteurs. Photothèque | Le Courrier ©

Le dynamisme du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe dans ses activités de diffusion l’a aidé à se hisser en tête d’un classement établi par BAnQ pour les années 2020-21. Les efforts en ce sens se sont d’ailleurs poursuivis cet été avec le lancement de parcours guidés gratuits qui ont attiré quelques centaines de visiteurs. Photothèque | Le Courrier ©

Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a reçu une belle nouvelle récemment en apprenant qu’il figure au premier rang d’un classement établi par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) concernant les services d’archives privées agréés du Québec (SAPA) pour la période 2020-21.

Les activités d’acquisition, de traitement de documents et de diffusion des archives par le biais d’expositions, de publications et d’autres activités sont prises en compte dans le rapport dressé par BAnQ. Un système de pointage pour chacun des secteurs permet ensuite d’établir ce classement.

Avec plus de 1500 mètres d’archives, le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe figure aux côtés d’institutions comme le Musée de la civilisation, le Monastère des Augustines et le Musée McCord dans la catégorie des grands services d’archives agréés du Québec. Il les a devancées dans le classement de BAnQ selon les critères établis. Leur mission respective étant bien différente, le Centre d’histoire a su se démarquer par son volume d’acquisition et de traitement de documents, mais aussi au niveau de la diffusion grâce à de nouvelles activités, notamment avec le musée à ciel ouvert qu’il déploie depuis deux ans dans les vitrines de commerces du centre-ville de Saint-Hyacinthe et qui met en valeur des images d’époque.

« Ce résultat est possible grâce au travail de notre personnel dévoué, mais aussi à nos nombreux bénévoles qui participent aux activités du service de généalogie, du service des archives et du conseil d’administration. Des résultats semblables surviennent également grâce au support de tous les membres du Centre d’histoire et ils témoignent de l’intérêt de la population de Saint-Hyacinthe et de sa région pour l’histoire locale », a souligné le directeur général du Centre d’histoire, Paul Foisy.

En se retrouvant en tête de liste, le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe profitera du soutien financier maximal octroyé par BAnQ.

Engouement pour les parcours guidés

Parmi les nouvelles initiatives du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, les parcours guidés qu’il a proposés cet été ont suscité la curiosité de la population maskoutaine et des visiteurs. La première édition du projet L’histoire dans la rue a attiré plus de 650 visiteurs.

« Ça a été un beau succès, s’est réjoui M. Foisy. Ça a dépassé nos attentes. »

Au total, 43 visites guidées ont été offertes entre la fin juin et le début septembre. Deux parcours, « Aux origines de Saint-Hyacinthe » et « À la découverte du centre-ville de Saint-Hyacinthe », ont été suggérés au public. L’aide-archiviste du Centre d’histoire, Daniel Girouard, a animé chacune des visites en enfilant le costume du personnage d’époque Aristide Richer, imaginé spécialement pour ce projet.

L’objectif de cette initiative était d’amener l’histoire vers les gens afin qu’ils découvrent des pans du passé à travers le Saint-Hyacinthe d’aujourd’hui. Le Centre d’histoire avait obtenu le financement nécessaire pour permettre au public de profiter de ces visites gratuitement. Des cartes postales sur lesquelles apparaissent des images d’antan des lieux visités étaient également remises aux participants.

« On n’a eu que de bons mots pour cette activité », a poursuivi M. Foisy.

L’engouement ne s’est jamais essoufflé durant l’été. Il s’est même accentué au fil des semaines. « La période la plus intense a été à partir des vacances de la construction. En août et jusqu’au début septembre, il y a eu beaucoup de monde. Il y avait jusqu’à 35 personnes par visite parfois! »

Le directeur général du Centre d’histoire a évoqué son désir de répéter l’expérience l’an prochain, mais il a indiqué ne pas savoir pour le moment comment tout se mettra en place.

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