« Nous souhaitons exprimer notre profonde indignation et nous déplorons les pertes de vies innocentes. Nous condamnons formellement ces actes de violence qui, nous le soulignons, ne peuvent se réclamer de l’Islam », ont dénoncé par communiqué les administrateurs du CIM.
Durant l’avant-midi du 7 janvier, les présumés auteurs de la tuerie, les frères Chérif et Saïd Kouachi, ont ouvert le feu dans l’entrée et dans la salle de rédaction du Charlie Hebdo, faisant douze victimes.
Quatre caricaturistes très connus en France, Charb, Cabu, Tignous et Wolinski ont trouvé la mort au cours de la fusillade.
D’après un journaliste de l’hebdomadaire ayant survécu à l’attaque, les assaillants auraient crié : « Nous avons vengé le prophète », en référence aux caricatures controversées ridiculisant Mahomet publiées par Charlie Hebdo.
Les liens d’appartenance avec Al-Quaïda des frères Kouachi ont été confirmés peu avant qu’ils soient tués lors d’un assaut lancé contre eux par les forces d’élite de la police française, vendredi, selon Radio-Canada.
Les responsables du CIM ont tenu à rappeler que « l’Islam dans son authenticité est une religion universelle conduite par des valeurs d’amour, de paix, de justice, de liberté, de tolérance et de compréhension de l’autre. Ce sont ces valeurs que nous véhiculons au sein de notre communauté ».
Les membres du conseil d’administration ont décliné la demande d’entrevue du COURRIER.