Ayant passé d’une centaine de membres dans les années 1980 à moins de la moitié actuellement, l’organisme, qui travaille à préserver les traditions dans le domaine du textile avec des ateliers de tricot, de couture, de tissage et de broderie, fait tout depuis 2018 pour se démarquer. Il pourra ainsi augmenter son nombre de membres et préserver son local d’autant plus que l’avenir des églises est incertain. Des démonstrations seront donc à l’honneur lors des portes ouvertes, les premières depuis au moins 10 ans.
Dans les années 1980, l’organisme présentait même des concours de confection de confitures, de gelées et de tartes et profitait d’un partenariat avec l’Expo agricole. Il y a 10 ans, le nombre de membres avait déjà diminué à environ 65 lorsque la présidente actuelle, Brigitte Beaudoin, est devenue membre. Étant présidente depuis l’an dernier, elle espère atteindre à nouveau les effectifs de ses débuts. Elle poursuit donc les initiatives mises en place par sa prédécesseure il y a cinq ans.
C’est le cas des ateliers de tricot qui se déroulent en alternance dans les deux bibliothèques de Saint-Hyacinthe, une fois par mois. Le partenariat avec l’organisme La Clé sur la porte, maison d’aide et d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, reprendra également en mars après une pause en raison de la pandémie. Il consiste à fournir des pochettes de départ comprenant des produits d’hygiène et des pantoufles aux femmes à la fin de leur séjour à l’organisme. Un projet de cours de broderie et de tricot pour les élèves de l’école Casavant en arts est aussi en élaboration.
Depuis environ un an, l’organisme propose aussi des ateliers de soir et le samedi pour rejoindre les travailleurs. Ce sont entre 8 et 10 nouveaux membres qui se sont joints au groupe ces derniers mois, mais avec les départs d’autres dames, le nombre total de membres n’a pas augmenté. Certaines personnes intéressées attendent aussi que l’atelier qui les intéresse soit offert, selon Mme Beaudoin. Un atelier de tissage sera d’ailleurs offert en janvier. Actuellement, la broderie est à l’honneur, car les plus jeunes s’intéressent de plus en plus à cet art textile, a-t-elle expliqué.
La plus jeune membre du cercle maskoutain, qui participe avec sa mère, a 12 ans, alors que la plus âgée a 82 ans. L’organisme accepte les inscriptions individuelles dès 14 ans.