Les nouveaux membres citoyens sélectionnés par la Ville sont Mark-André Hilt, Joëlle Turcotte et François Dupuy, en plus de Françoise Pelletier, qui avait déjà rejoint le groupe in extremis à la première rencontre. Une place a aussi été faite au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, représenté par André Bourgeois.
La municipalité voulait s’assurer d’avoir une représentation diversifiée dans ce comité, avec « des citoyens de tous les âges et de tous les milieux », a indiqué le maire… et partageant « différentes valeurs et différents intérêts », a également ajouté la directrice générale adjointe de la Ville, Chantal Frigon.
Tout ce beau monde a donc bravé la tempête le 13 février pour enclencher les travaux, qui ont d’abord pris la forme d’ateliers participatifs en sous-groupes, animés par les représentants de la firme AECOM. C’est cette firme qui a obtenu le mandat d’élaborer le prochain plan particulier d’urbanisme (PPU) propre au centre-ville. La démarche en est toujours à l’étape de démarrage.
L’urbaniste Maude Gagnon, d’AECOM, a insisté sur le volet participatif du processus. Chantier centre-ville sera en quelque sorte un premier filtre qui permettra de valider l’orientation de la démarche, mais la population au sens large sera aussi appelée à y contribuer. Une rencontre publique devrait d’ailleurs avoir lieu dès le début de l’été. Elle permettra à la population de se prononcer sur les différents scénarios (2 ou 3) de revitalisation proposés. Au moins deux autres étapes participatives doivent ensuite accompagner la suite des travaux, jusqu’à la présentation finale et l’adoption du futur PPU à la fin de l’année 2020.
Le rôle du Chantier centre-ville est notamment de « réfléchir à son centre-ville idéal et de donner son opinion », a indiqué le maire Claude Corbeil. L’idée est d’arriver avec une « vision commune et partagée de l’ensemble de la population », a ajouté Mme Gagnon.