15 février 2024 - 03:00
Le CinéMaska passe à l’action avec une première projection
Par: Maxime Prévost Durand
Une projection du film Larose, Pierrot et la Luce sera tenue par le CinéMaska le 25 février au Centre culturel Humania Assurance. Photo gracieuseté

Une projection du film Larose, Pierrot et la Luce sera tenue par le CinéMaska le 25 février au Centre culturel Humania Assurance. Photo gracieuseté

Même si l’acquisition de la bâtisse de l’ancien Théâtre Maska n’est pas encore officialisée, le conseil d’administration du CinéMaska passe en mode action. Une première projection de film sera tenue par l’organisme à but non lucratif le dimanche 25 février, à 17 h 30, au Centre culturel Humania Assurance, donnant le coup d’envoi à une année qui s’annonce riche en activités.

Le long-métrage Larose, Pierrot et la Luce, réalisé dans les années 80 par le cinéaste maskoutain Claude Gagnon, a été choisi pour cette projection.

M. Gagnon, qui est d’ailleurs l’instigateur du projet du CinéMaska et qui préside le conseil d’administration de l’organisme, sera présent pour discuter avec le public. « Au départ, j’étais un peu contre l’idée de présenter un de mes films », confie humblement Claude Gagnon en entrevue avec LE COURRIER. Cependant, pour des questions de droits, il devenait plus simple de lancer le bal avec une œuvre qui était facilement accessible et qu’il était possible de projeter gracieusement, a convenu le conseil d’administration du CinéMaska.

« Je me suis laissé convaincre finalement, poursuit M. Gagnon. Si on est pour commencer quelque part, pourquoi ne pas tester ça avec un de mes films? Ça a du sens aussi parce que le film a été tourné à Saint-Hyacinthe. On avait tourné à la taverne Chez Willy, entre autres. On y voit les gens de l’époque. Ce sont de vrais clients de la taverne que l’on voit dans le film. On leur avait dit : buvez votre bière comme vous le faites d’habitude. »

Louise Portal, qui avait offert une classe de maître au profit du CinéMaska à l’automne, tient l’affiche de cette œuvre cinématographique aux côtés de Luc Matte et de Richard Niquette. L’histoire raconte les retrouvailles de deux vieilles connaissances après plusieurs années séparées.

Avec ses projections, le CinéMaska souhaite permettre aux gens de se rassembler autour d’un film, de soulever des discussions sur des enjeux qui y sont abordés et de jeter un regard sur les réalités d’hier à aujourd’hui. « Notre plan est d’avoir deux projections et deux classes de maître par mois », mentionne le président du CinéMaska, qui souhaite alterner entre les films récents et les films d’époque.

Chaque fois qu’un film sera projeté, une personne qui a travaillé sur ce film – que ce soit le réalisateur ou un acteur – agira comme invité, projette M. Gagnon.

Rappelons que le projet du CinéMaska est de faire revivre le cinéma à l’intérieur de l’ancien Théâtre Maska, situé sur l’avenue de l’Hôtel-Dieu au centre-ville de Saint-Hyacinthe. L’acquisition de la bâtisse devait se faire en début d’année, mais il reste encore quelques détails à régler avant d’officialiser le tout. Ce serait une question de semaines.

Dès que l’acquisition sera complétée, le CinéMaska souhaite y tenir des projections. « La bâtisse telle quelle est utilisable », souligne Claude Gagnon, en ajoutant que des fauteuils et un projecteur seront achetés pour lancer les activités le plus rapidement possible à l’intérieur de ce lieu. En attendant, les projections auront lieu au Centre culturel Humania Assurance.

Des travaux seront néanmoins prévus à l’ancien Théâtre Maska dans les prochaines années afin de donner vie à la vision du conseil d’administration du CinéMaska.

Par ailleurs, un directeur général sera embauché à la barre du CinéMaska d’ici quelques semaines, a fait savoir Claude Gagnon.

Les billets pour la projection grand public de Larose, Pierrot et la Luce, le dimanche 25 février, sont en vente au coût de 10 $ et il est déjà possible de se les procurer dans différents points de vente, soit à la Librairie L’Intrigue, à la Brûlerie Mondor, à L’emprise – resto-pub ludique et au Restaurant Printanier.

Une deuxième représentation du film, destinée plus spécifiquement aux aînés, aura également lieu le jeudi 29 février à 13 h, toujours au Centre culturel Humania Assurance. Claude Gagnon souhaite d’ailleurs faire une place de choix à cette clientèle dans le projet du CinéMaska. Il collabore déjà avec la FADOQ Saint-Liboire et avec des résidences privées pour aînés de Saint-Hyacinthe, notamment, afin de rendre les projections accessibles aux aînés de la région.

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