La dernière assemblée générale, à laquelle LE COURRIER a assisté, s’est tenue dans les ex-locaux du CLD aujourd’hui occupé par Saint-Hyacinthe Technopole.
En vertu du projet de loi 28, la MRC des Maskoutains a mis fin le 31 juillet à l’entente de délégation avec le CLD local.
Depuis l’ensemble des activités de l’organisme et une partie du personnel ont été transférés dans un nouveau département appelé service de Développement économique de la MRC (DEM). L’autre partie des employés a rejoint les rangs de Saint-Hyacinthe Technopole, un organisme privé dédié au développement économique de la Ville.
Les centres locaux de développement ont été créés en 1998 par le gouvernement du Québec pour encourager le développement économique local et encourager l’entrepreneuriat.
Le CLD des Maskoutains a connu deux directeurs généraux, Mario De Tilly qui a occupé cette fonction pendant 16 ans et Charles Fillion durant la dernière année. Ce dernier est aujourd’hui directeur associé de DEM.
« Aujourd’hui se tient l’assemblée générale spéciale du CLD portant sur sa dissolution. Jamais, je n’aurais cru cela possible, jamais je n’aurais pu imaginer cela à pareille date l’an dernier », a déclaré Charles Fillion aux administrateurs.
États financiers
Lors de cette assemblée générale, les états financiers de l’organisme couvrant la période du 1er janvier au 31 juillet 2015 ont été déposés.
L’organisme termine son exercice avec un déficit de 37 617 $ au Fonds d’administration. « Nous avions débuté l’année 2015 en prévoyant un budget déficitaire de 30 000 $ en raison des coupes annoncées par le gouvernement. Ce montant nous a permis de poursuivre nos mandats et d’assurer une continuité de nos services tout en maintenant notre équipe en place », explique Charles Fillion en entrevue au COURRIER.
Les difficultés financières de l’entreprise Stratech de Saint-Dominique spécialisée dans la fabrication de comptoirs de cuisine en quartz et en granit, ont eu un impact sur les charges du CLD.
Dans les états financiers, on peut lire que cette entreprise avait une dette de 86 250 $ envers l’organisme. Des honoraires professionnels totalisant 9 286 $ furent dépensés dans ce dossier. « Nous avons reçu un remboursement à la suite de la vente des biens de cette entreprise. Je peux vous assurer que le CLD n’a pas perdu d’argent dans cette affaire », précise Charles Fillion.