Il avait remis auparavant en doute le processus décisionnel. Il questionnait la signature de l’entente avec un promoteur unique sans appel d’offres pour cette construction évaluée à 10 M$.
« J’aimerais revenir sur des propos que j’ai formulés lors du débat sur le terrain de baseball. J’ai alors fait référence à un contexte éthique qui s’appliquait il y a 10 ans et qui a affligé le milieu municipal. Monsieur le maire, j’aimerais reconnaître que ces propos-là n’étaient pas très positifs et j’ai toujours eu l’intention que notre travail au conseil soit fait le plus positivement possible. Je n’ai jamais cru qu’il y avait quelque chose d’illégal dans le processus et que les différents acteurs impliqués dans la négociation aient pu accomplir un geste qui n’était pas éthique. Je crois en l’importance de préserver le droit à la réputation. Je m’excuse sincèrement auprès des personnes qui ont pu être blessées par ces propos », a-t-il déclaré lors de sa prise de parole pendant le tour de table.
« Ceci étant dit, je crois qu’on peut clore le débat sur la question. Je n’ai pas l’intention d’en ajouter. Mon but était que l’information soit transmise au public, qu’on en discute et qu’on prenne la meilleure décision possible. J’ai compris que le problème n’en était pas un d’éthique, mais de transparence. On aurait eu tout avantage à partager l’information plus clairement à la population que ce qui a été fait lors de la présentation de la résolution », a-t-il renchéri.
Il avait d’ailleurs souligné le manque de communication dès le mois de juillet. « Les informations disponibles ne me permettent pas de prendre une décision en toute confiance. L’apparence de proximité entre la Ville et le promoteur m’inquiète. C’est pourquoi je demande un temps supplémentaire pour présenter clairement le projet à la population », avait-il écrit dans un communiqué.