La Fabrique de la Paroisse Saint-Joseph a demandé au couple de quitter les lieux l’automne dernier. Après des démarches du couple et la publication d’articles dans nos pages, une séance de médiation a été organisée à la fin du mois de janvier.
Mme Lapointe confirme qu’un nouvel échéancier a été déterminé, mais ne peut le commenter. « Il faut se chercher un logement. Ce n’est pas facile parce que les prix sont exorbitants », dit-elle.
L’avocat Christopher Atchison, représentant la Fabrique, confirme que le dossier s’est réglé. Les modalités du règlement sont confidentielles.
Rappelons que Mme Lapointe et M. St-Onge habitent une maison construite il y a près de 100 ans sur un terrain faisant l’objet d’un bail emphytéotique. Le bail prenait fin en novembre 2023. Ils demandaient un sursis de deux ou trois ans, le temps de terminer les paiements de leur hypothèque, puisque la maison a été refinancée, et de se trouver un logement décent.
Lorsque Mme Lapointe et son mari ont acheté la maison en 1980, ils avaient été informés de l’existence du bail, mais sans obtenir plus de détails. Le couple louait le terrain au coût de 15 $ par année, soit le loyer déterminé dans le bail signé en 1925 entre la Fabrique et le premier locataire.