« Nous prenons les dispositions nécessaires pour assurer un intérim, une transition fluide et minimiser les dérangements. Nous comprenons que cette nouvelle peut susciter des questions et des préoccupations, aussi, nous vous encourageons à les partager avec votre supérieur immédiat. Nous sommes confiants en votre capacité à travailler ensemble, à rester engagés et à poursuivre les dossiers pour le bien de nos étudiants et du Cégep. Nous vous tiendrons informés de l’évolution dans ce dossier », peut- on lire dans la note interne signée par le comité exécutif, incluant le président Augustin Brais.
Au moment de mettre sous presse, aucune décision n’avait été prise pour statuer sur une direction générale par intérim. « Considérant que nous venons à peine d’annoncer le congé du directeur général, vous comprendrez que la décision de nommer une personne par intérim demande un certain délai malgré l’importance et l’urgence de la situation », nous a répondu le président.
Le temps que durera ce congé de maladie n’a pas été partagé. Une séance du conseil d’administration (CA) devait se dérouler le 17 mai à huis clos, après notre mise sous presse. La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a été avisée de la situation. Des rencontres se tiendront sous peu et régulièrement par la suite, ajoute M. Brais.
La ministre avait demandé il y a quelques semaines un « état de la situation ». « Ces nouveaux développements n’ont pas d’impact sur l’importance de faire la lumière sur la situation du Cégep. Nous allons prendre les mesures nécessaires pour assurer une saine gouvernance, dans le meilleur des intérêts des étudiants », mentionne son attaché de presse, Simon Savignac.
Le deuxième poste le plus important au Cégep de Saint-Hyacinthe est aussi vacant. Depuis le départ de Michel Ste-Marie à la direction des études en novembre 2022, le poste n’a pas été pourvu. Le Cégep a fait appel à Guy Papillon, en tant que consultant, pour occuper l’intérim à temps partiel jusqu’en juin. Le retraité a déjà œuvré en tant que directeur des études au Cégep de Saint-Hyacinthe de 2000 à 2006 et s’est occupé de l’intérim de la direction générale de 2006 à 2007.
Questionné à savoir si le conseil d’administration avait été impliqué dans les décisions menant aux recours judiciaires contre LE COURRIER, le président a répondu qu’il « ne commentera pas des recours judiciaires en cours ou à venir ».
Le journal avait aussi dévoilé dans ses pages que le Cégep de Saint-Hyacinthe avait délivré un diplôme honorifique à Augustin Brais afin qu’il demeure admissible à un poste d’administrateur. Il est président du collège depuis l’été 2021. « Je me considère légitime comme membre du CA et comme président du CA », a conclu M. Brais.
