7 avril 2022 - 07:00
Le Domaine du Nival dans vos écrans
Par: Eliane Tremblay-Moreau
Fannie Boulanger, Matthieu Beauchemin et leurs enfants Antoine et Florence Beauchemin, lors du tournage de la série documentaire La vigne est belle. Photo gracieuseté

Fannie Boulanger, Matthieu Beauchemin et leurs enfants Antoine et Florence Beauchemin, lors du tournage de la série documentaire La vigne est belle. Photo gracieuseté

Le Domaine du Nival de Saint-Louis participe à la série documentaire La vigne est belle diffusée sur les ondes de Télé-Québec.

Le vignoble avait déjà participé à quelques capsules vidéos, mais il en était à son premier long tournage télévisuel.

« Le producteur Pascal Brouard nous a approchés pour participer à son émission. Nous avons été impliqués dans tout le processus du projet, de la réflexion au tournage. Ça a été un tournage de six ou sept jours. Ils sont venus filmer à différents moments de l’année. L’objectif était de nous suivre durant la saison dans les hauts et les bas. L’année 2021 a été exceptionnelle. On y retrouve des moments plus difficiles comme le gel au mois de mai et des moments joyeux comme les vendanges. Ça a été un défi pour l’équipe de tournage de s’adapter à la température imprévisible », explique le propriétaire du Domaine Nival, Matthieu Beauchemin.

La série documentaire de six épisodes plonge, pendant une année, dans l’univers des vignerons du Québec. D’après le réalisateur, les vins d’ici sont en pleine effervescence et l’objectif de l’émission est d’immortaliser ce moment unique de l’histoire du Québec. Le terroir, le vin, la nature et les produits locaux sont en vedette.

Matthieu Beauchemin a aussi été l’un des invités sur le plateau de Deux hommes en or où il a notamment parlé de la série documentaire.

Un vignoble familial

Le Domaine du Nival est un projet père-fils lancé en 2013 par Denis et Matthieu Beauchemin.

« Nous avions touché à la viticulture lorsqu’un membre de la famille possédait un vignoble comme passe-temps. Nous avons débuté notre aventure lorsque nous avons trouvé la terre à Saint-Louis en bordure de la rivière Yamaska. Nous cultivons quatre cépages, soit pinot noir, gamaret, vidal et albariño, sur trois hectares. Nous avons entre 15 000 et 16 000 vignes », mentionne Matthieu Beauchemin.

Le Domaine du Nival compte parmi ses produits du vin blanc et rouge, mais aussi du mousseux et du cidre de pommes. Les vignerons lancent de nouveaux produits chaque année.

« La demande pour nos produits est très forte. Nous ne parvenons pas à répondre à cette demande. Les produits sont disponibles dans plus de 75 restaurants ainsi que dans une vingtaine d’épiceries spécialisées. »

Privilégier le biologique

Le travail ardu des vignerons est axé sur le naturel. Le travail manuel est privilégié à la machine et les essais aux champs incluent des engrais verts diversifiés. Des légumes sont aussi cultivés entre et sous les vignes. Le domaine possède également une centaine de pommiers sauvages disséminés sur le bord de la Yamaska. Les propriétaires ne les entretiennent pas puisqu’ils sont persuadés que la nature fait bien les choses.

« Nous sommes certifiés biologiques. Nous n’utilisons que des levures indigènes. Les vins et cidres ne sont pas filtrés et nous n’ajoutons aucun intrant. Depuis 2020, nous n’avons utilisé de sulfites dans aucune cuvée. La démarche est, pour nous, tout aussi importante que le résultat », conclut Matthieu Beauchemin.

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