Considérant que le CLD Les Maskoutains, un organisme public, dépense actuellement des milliers de dollars en frais juridiques pour d’empêcher LE COURRIER de mettre la main sur les relevés de carte de crédit et les comptes de dépenses de son ancien directeur général, il est permis de croire qu’il y a encore du gras à couper.
On le sait maintenant, cet organisme avait aussi les moyens de partager un DG à gros prix avec la Cité de la biotechnologie, même à très gros prix ( + de 200 000 $ en 2012) si on tient compte du salaire, des comptes de dépenses, des cartes de crédit, des frais de voyages et de représentation, etc. Ceux qui ont suivi notre enquête sur la gouvernance douteuse du CLD des Maskoutains ne seront guère surpris d’apprendre que Québec se questionne sur le fonctionnement et le financement des CLD.
Le nôtre a clairement abusé des bonnes choses et notre ancien directeur général a été bien avisé de se pousser chez DEL. LE COURRIER a cassé le party qui faisait rage au CLD et Québec va maintenant s’assurer qu’il ne pourra reprendre.
C’était écrit noir sur blanc dans La Presse de mardi en page A9.
« Développement régional : coup de balai de Québec à prévoir. »
Titre sans équivoque pour un texte qui l’était encore plus. Le gouvernement s’apprête à mettre la hache dans les Conférences régionales des élus, les fameuses CRÉ, qui seront à toutes fins utiles abolies. On l’a dit dans cette même chronique tout récemment, les CRÉ sont des CRÉatures inutiles.
Une structure parmi les structures, servant essentiellement de courroie de transmission à subventions. Elles seront vite oubliées. Les MRC prendront le relais, ou une autre instance similaire. Ce n’est pas le choix qui manque. Au passage, La Presse mentionnait que le gouvernement se penchera aussi sur les CLD et les carrefours jeunesse-emplois (CJE). D’autres compressions sont à prévoir dans les CLD, une structure qui sera repensée, dit-on. Nous avons envie de dire qu’il était temps.
Considérant que le CLD Les Maskoutains, un organisme public, dépense actuellement des milliers de dollars en frais juridiques pour d’empêcher LE COURRIER de mettre la main sur les relevés de carte de crédit et les comptes de dépenses de son ancien directeur général, il est permis de croire qu’il y a encore du gras à couper.