La semaine dernière, ils étaient une vingtaine de jeunes dans les Studios 57 de Saint-Hyacinthe pour enregistrer les trois pièces qui leur ont valu les honneurs à plusieurs reprises en compétitions. Sur cet opus, se retrouveront les chansons “Don’t steal my stuff”, un funk, “Trombone Talk”, un swing, et « La vie en rose », une ballade d’Édith Piaf chantée par trois finissantes.
« Pour moi, c’est une façon d’offrir un cadeau aux quelques finissants du groupe et d’avoir quelque chose de tangible à offrir au public », a indiqué M. Laplante. Particulièrement épaté par le travail de son groupe cette année, il a tout de suite saisi l’occasion de pousser l’expérience encore plus loin afin de s’offrir à lui et à ses élèves une première visite en studio.
« Pour nous, c’était l’apogée d’aller en studio », a-t-il ajouté. Une expérience d’autant plus formatrice pour les musiciens et leur chef d’orchestre.
La passion : un gage de réussite
Depuis quelques années déjà, la PHD se démarque par ses performances. En mai, ils ont été seulement deux groupes québécois à s’être classés parmi les meilleurs jeunes musiciens au pays à la finale de MusicFest Canada, à Niagara Falls. Une fierté qui ne se mesure pas pour M. Laplante, qui s’est ému autant que ses élèves lors de cette victoire.
Enseignant en musique à la PHD depuis 14 ans, M. Laplante sait comment partager sa passion. Si bien qu’il réussit à produire un concert de fin d’année à guichets fermés.« Je voudrais vendre plus de billets, mais on manque de places. Tout le monde veut venir », a-t-il mentionné sur un ton souriant.
À entendre ses étudiants, le directeur musical est un enseignant dévoué pour qui elles n’ont que des bons mots. « Il est toujours émerveillé et super expressif. Après cinq ans, il est devenu comme un ami de la famille et il nous a fait grandir », a souligné Édelène Fitzgerald, nouvellement admise en musique au Cégep de Drummondville.
« Ça me nourrit le fait d’être avec les jeunes », a confié M. Laplante pour qui les heures défilent sans qu’il ne les compte. Les projets à venir sont encore en suspens, mais il souhaite continuer de faire rayonner l’école secondaire maskoutaine avec son nouveau groupe pour la prochaine année.
L’album sera disponible sur demande dès le mois d’août à la PHD au coût de 10 $.