Selon la Sûreté du Québec, la conductrice n’a pas fait son arrêt obligatoire à l’intersection du chemin Saint-Dominique et c’est ce qui explique la collision. Une analyse du véhicule a été effectuée et les résultats seront connus dans quelques semaines. « C’est tout de même incroyable que la conductrice ait réussi à s’en sortir compte tenu des circonstances », affirme la sergente Audrey-Anne Bilodeau.
Le maire de Saint-Pie, Mario St-Pierre, aimerait voir des changements à cette intersection problématique dans un avenir rapproché. « C’est triste, mais heureusement, personne n’a perdu la vie. Ça fait des années qu’on déplore des accidents à cet endroit précis, il serait grand temps d’agir », mentionne le maire qui se dit impuissant face à la situation. Malgré plusieurs demandes effectuées auprès du ministère des Transports, aucun geste n’a été posé jusqu’ici pour sécuriser l’endroit qui, selon le maire, cause près de trois à quatre accidents par année. Il dit avoir fait une demande afin que soit installé un feu de circulation à l’intersection de la route 235 et du chemin Saint-Dominique en 2018. Pas plus tard qu’au mois de mars, des discussions auraient refait surface à ce sujet, sauf que la réponse du Ministère reste toujours la même. « On nous répond qu’on va trouver une solution en aval, mais qu’il s’agit d’une route destinée à rouler », affirme celui qui avait également fait la demande de réduire la limite de vitesse à 50 km/h pour éviter des accidents graves.
Selon l’analyse préliminaire du ministère des Transports, il est moins risqué de laisser la situation telle qu’elle que d’appliquer les solutions proposées par la Municipalité de Saint-Pie, mentionne le maire St-Pierre avec scepticisme.