En fait, selon les exigences du MAPAQ, toute personne qui détient des aliments dans le but de les vendre ou de les donner, notamment à la suite d’un accident, a la responsabilité de mettre en vente des produits propres à la consommation et dont la qualité est assurée. Si elle a des doutes à ce sujet, elle peut communiquer avec le MAPAQ afin d’obtenir des informations sur le tri et la récupération des aliments.
Selon les documents du MAPAQ, les fruits et les légumes peuvent être donnés, mais il n’est pas recommandé de faire de même avec les viandes. De plus, les personnes qui reçoivent les aliments sont invitées à vérifier leur intégralité et celui de leur emballage et à s’assurer qu’un produit réfrigéré soit encore froid au toucher. Les aliments devraient aussi être identifiés avec certains renseignements de base comme la date d’emballage. Le nettoyage des fruits et des légumes à l’eau potable est aussi toujours de mise.
Le MAPAQ n’a pas donné d’exemples sur la gestion de la nourriture dans le cas d’un accident pendant le transport, mais plutôt dans celui d’un sinistre. Dans ce cas, il n’exige pas l’élimination systématique de l’ensemble des denrées. Une évaluation selon le type d’aliments doit donc être effectuée par l’exploitant pour déterminer ce qui peut être conservé. Si les aliments ont été altérés ou contaminés par de la fumée, de l’eau ou d’autres substances, ils doivent toutefois être jetés.
De plus, une intervention du MAPAQ est parfois requise sur les lieux du sinistre. Le personnel inspecteur vérifiera alors si les aliments ont été altérés ou contaminés par la fumée, l’eau ou d’autres substances. Aussi, une vérification du maintien de la chaîne de froid sera effectuée dans le cas des aliments altérables à la chaleur. Dans certains cas, une évaluation de la qualité des produits par une équipe d’expertise-conseil peut être nécessaire. Pour les situations de moindre ampleur, les indications relatives au tri des aliments peuvent aussi être fournies verbalement par le personnel inspecteur.