En compagnie de la députée Chantal Soucy, il s’est rendu à la rencontre de la directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole, Karine Guilbault, et de la cheffe du projet de la zone d’innovation en agroalimentaire, Maryse Dumont.
« Ce fut une belle surprise et une bonne rencontre », a mentionné Maryse Dumont à propos de cette visite inattendue.
Il s’agissait de la première rencontre de travail entre le ministre et l’organisme Saint-Hyacinthe Technopole qui pilote le projet de zone d’innovation depuis quelques années déjà. Bien qu’assez informelle dans la forme, cette rencontre a permis au ministre de constater de lui-même l’avancement du projet.
Pour sa part, Saint-Hyacinthe Technopole a voulu profiter de l’occasion pour valider tout le travail réalisé jusqu’ici.
« Le ministre s’est montré très rassurant. Nous sommes sur la bonne voie. Je ne crois pas que nous serons la prochaine zone d’innovation qui sera annoncée, mais j’espère que nous serons dans les suivantes. Plus de 60 projets ont été déposés, mais je pense que nous sommes dans le peloton de tête », pense Mme Dumont.
« Nous avançons lentement, mais sûrement. Nous avons mentionné au ministre ce que nous avons fait et il a semblé impressionné. Nous allons dans la bonne direction à mon avis », a renchéri la directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole, Karine Guilbault.
La députée Chantal Soucy a confirmé que le but de cette visite était de faire une mise à jour sur l’avancement du projet. Elle a indiqué que le ministre a pu partager les attentes du gouvernement pour la suite. En ce sens, la députée a aussi tenu à souligner la belle collaboration de Karine Guilbault et de son équipe.
Une mobilisation essentielle
Selon ce qui a été rapporté, le ministre Fitzgibbon a particulièrement insisté sur l’importance de mobiliser les acteurs de l’écosystème agroalimentaire, pas seulement localement et régionalement, mais aussi à l’échelle nationale.
C’est d’ailleurs sur cet aspect que Saint-Hyacinthe Technopole a travaillé dans les derniers mois. Cinq comités de travail ont été formés à l’externe et ils s’ajoutent à celui à l’interne. Ils sont composés de 60 acteurs qui gravitent dans l’agroalimentaire, que ce soit des représentants d’industries, des universités ou des institutions.
Deux comités se sont rencontrés pour la première fois la semaine dernière et les trois autres ont prévu le faire prochainement. Les rencontres sont animées par Maryse Dumont.
Les comités fixent les priorités et travaillent à élaborer des projets et à assurer leur financement. Les comités peuvent autant aborder la programmation scientifique et technique que l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre.
Un grand rassemblement de tous les acteurs concernés doit se tenir en février à Saint-Hyacinthe. « Tout l’écosystème doit adhérer au projet de la zone d’innovation. Nous devons asseoir tous les acteurs ensemble et les faire collaborer à des projets communs afin d’assurer la pérennité de la zone d’innovation », a conclu Maryse Dumont.