23 février 2017 - 00:00
Le nouvel élan créatif de Bernhari
Par: Olivier Dénommée
Bernhari croit faire partie de la « mouvance de la nouvelle chanson française », et décrit ses prestations comme chargées en passion et en intensité. « J’ai une approche un peu à côté de la norme, mais j’attire un public de tous âges, de 18 à 70 ans », précise-t-il. Photo courtoisie
Bernhari croit faire partie de la « mouvance de la nouvelle chanson française », et décrit ses prestations comme chargées en passion et en intensité. « J’ai une approche un peu à côté de la norme, mais j’attire un public de tous âges, de 18 à 70 ans », précise-t-il. Photo courtoisie

Encore méconnu par le grand public, Bernhari est pourtant un artiste de plus en plus difficile à ignorer sur la scène rock indépendante, après avoir créé deux fois l’album indie rock de l’année pour le GAMIQ. L’artiste montréalais sera de passage à Saint-Hyacinthe le 2 mars, une première fois à l’Espace Rona.


Le début d’année s’annonçait tranquille pour Alexandre Bernhari, de son propre aveu. « J’en profite pour travailler sur de nouvelles chansons », alors que son album Île Jésus est paru il y a moins d’un an. « Je suis un peu boulimique de création. Je suis en train de composer de la musique au piano et avec des ordinateurs. » 

Sensiblement différente du son de ses deux précédentes sorties, l’approche de Bernhari cherche à « explorer toutes les avenues » pour se réinventer.

Il espère surtout arriver à prendre son temps après deux albums, parus dans un intervalle d’un an et demi seulement. « J’ai réalisé que c’était le même élan créatif qui a guidé les deux premiers albums. Cette fois, c’est un autre élan. » 

Il est encore trop tôt pour savoir quand cet élan créatif va se concrétiser en album, mais Bernhari semble vouloir prendre davantage son temps pour créer exactement ce qu’il a en tête. En spectacle, il proposera des chansons de ses deux albums, avec cinq musiciens sur scène.

À l’Espace Rona Le 2 mars

Bernhari n’est pas étranger à Saint-Hyacinthe, lui qui y a joué à quelques reprises au Zaricot. Par contre, ce sera la première fois qu’il mettra les pieds au Centre des arts Juliette-Lassonde. 

Il jouera en plateau double avec le Français Dimoné, un artiste que Bernhari doit lui-même découvrir. La soirée du jeudi 2 mars promet d’être assez éclatée avec deux artistes qui refusent à leur façon les conventions. Le spectacle à l’Espace Rona débute à 20 h 30.

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