6 août 2015 - 00:00
Sa sentence sera prononcée en novembre
Le pédophile Réal Savard reconnu coupable
Par: Maxime Prévost Durand
La résidence de Réal Savard avait été vandalisée après que des accusations relativement à des contacts sexuels avec des mineurs, notamment, soit déposées contre lui. Photothèque | Le Courrier ©

La résidence de Réal Savard avait été vandalisée après que des accusations relativement à des contacts sexuels avec des mineurs, notamment, soit déposées contre lui. Photothèque | Le Courrier ©

La résidence de Réal Savard avait été vandalisée après que des accusations relativement à des contacts sexuels avec des mineurs, notamment, soit déposées contre lui. Photothèque | Le Courrier ©

La résidence de Réal Savard avait été vandalisée après que des accusations relativement à des contacts sexuels avec des mineurs, notamment, soit déposées contre lui. Photothèque | Le Courrier ©

Un pédophile ayant sévi entre 2008 et 2011, Réal Savard, a été reconnu ­coupable de douze chefs d’accusation de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, de possession et de production de pornographie juvénile, ainsi que d’avoir obtenu les services sexuels d’une personne mineure moyennant une rétribution.

Sa sentence doit être prononcée le 24 novembre au Palais de justice de Saint-Hyacinthe. Selon le Code criminel, plusieurs de ces infractions sont passibles d’une peine minimale d’un an de pénitencier.

Au total, il a fait quatre victimes distinctes entre 2008 et 2011. Il avait été arrêté une première fois en février 2011, pour faire face à sept accusations concernant deux victimes, avant de voir de nouvelles accusations être portées contre lui au ­sujet de deux autres victimes en ­décembre 2011. Entre temps, il avait été remis en liberté, mais avait dû retourner en Cour pour le non-respect de ses conditions. À ce jour, il est toujours en liberté conditionnelle.

Il avait plaidé non coupable à chacune des accusations qui pesaient contre lui. La preuve déposée contre lui a toutefois permis de convaincre la juge Suzanne Paradis de sa culpabilité. Deux accusations d’agression sexuelle sur des mineurs ont été abandonnées en cours de route.

Le début des procédures judiciaires avait causé une certaine commotion dans le quartier Douville, à Saint-Hyacinthe, où résidait Réal Savard. Des graffitis haineux étaient apparus sur les murs de sa résidence de la rue Dufault, qu’il n’habite plus.

Des tracts avaient même été distribués de façon anonyme, s’attaquant à l’homme qui a fait quatre victimes. « Unissons-nous! Non à la pédophilie! […] Faites en sorte que Réal Savard déménage au fond d’un bois ou qu’il se choisisse une branche bien solide parce que les malades comme lui recommencent ­toujours », pouvait-on y lire. On y ­retrouvait un résumé des faits reprochés à l’homme, en plus de l’adresse de sa ­résidence. La Sûreté du Québec avait été mise au parfum de la distribution de ces tracts, mais n’avait pas confirmé si une enquête avait été ouverte à cet effet.

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