Selon la directrice générale du Phare, Angelika Gil, c’était la première fois que son organisme se démarquait de cette façon au Prix Hommage à l’initiative. Cette année, 12 autres associations ont présenté un projet dans le cadre de ce concours, mais le projet de l’émission Le Phare, diffusée au printemps à l’antenne de NousTV, a le plus retenu l’attention.
« Les questions de santé mentale sont encore taboues et stigmatisantes en 2018 et les progrès se font à pas de souris, insiste Mme Gil. » Alors qu’une personne sur quatre souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie, la directrice générale du Phare déplore que les deux tiers des personnes atteintes ne cherchent pas d’aide. « Notre solution pour atteindre le plus de gens a été de créer cette émission et, bonne nouvelle, nous serons de retour pour une deuxième saison de 10 épisodes de 30 minutes! » Différentes maladies mentales seront de nouveau abordées lors des prochains enregistrements prévus à l’hiver 2019, mais Mme Gil assure qu’une place de choix sera accordée à l’anxiété, après avoir reçu beaucoup de demandes en ce sens. On estime que 40 000 personnes ont été atteintes par la première saison de l’émission animée par Angelika Gil et Marc Perrault.
Marc Perrault, bénévole de l’année
Le congrès a aussi été l’occasion de souligner l’apport de certains bénévoles, dont Marc Perrault, nommé bénévole de l’année auprès du Phare. On a souligné son investissement bénévole au Phare depuis quatre ans et le fait qu’il agit comme porte-parole de l’organisme depuis un an, donnant une belle visibilité à l’association qui cherche à se faire voir davantage dans les MRC des Maskoutains, d’Acton et de la Vallée-du-Richelieu que dessert l’organisme.
Les projets pour Le Phare ne manquent pas et Mme Gil précise qu’elle est en pourparlers avec un expert pour une conférence dans la prochaine année. À cela s’ajoutera la préparation de la seconde saison de l’émission Le Phare. « Et nous allons poursuivre notre mission de sensibilisation aux maladies mentales pour que les gens développent enfin le réflexe de consulter », conclut la directrice générale.