Selon le PQ, la députée ne place pas les intérêts des familles au coeur de ses priorités
« La CAQ s’est contentée de publier un communiqué pour dire qu’elle était d’accord avec la hausse des tarifs modulés selon le revenu des parents, mais le projet de loi des libéraux aura beaucoup d’autres effets. […] La population de Saint-Hyacinthe est en droit de savoir ce qu’en pense sa députée », affirme par communiqué M. St-Jean.
Il souligne entre autres que la modulation des tarifs fera écoper la classe moyenne autant que les familles à très hauts revenus et qu’il est inacceptable que les parents soient sanctionnés s’ils ont recours aux places fantômes en garderie.
Informée par LE COURRIER de cette missive mordante du PQ, la députée Soucy y voit plutôt une « tentative de désinformation ».
Elle rappelle que la CAQ « a fait reculer le gouvernement concernant les pénalités qu’il voulait imposer aux parents pour les places fantômes » et que son parti et elle « s’opposent vigoureusement à la modulation des tarifs de garderie au Québec ».
« D’insinuer que je n’ai pas à coeur le bien-être financier des familles de Saint-Hyacinthe est malhonnête », réfute la députée.
Tant la CAQ que le PQ sont toutefois d’accord pour affirmer que le gouvernement de Philippe Couillard a rompu sa promesse électorale en mettant fin au tarif unique.
Il s’agissait de la première sortie médiatique du PQ de Saint-Hyacinthe depuis la défaite en avril de l’ancien député, Émilien Pelletier.
D’après Frédéric St-Jean, le parti local s’est donné comme mandat, lors de l’assemblée générale de circonscription en décembre, de suivre l’évolution du projet de loi 27, motivant un retour dans l’actualité maskoutaine du PQ.