Après plusieurs visites, une promesse d’achat a été signée rapidement le 29 décembre et approuvée par le Diocèse de Saint-Hyacinthe quelques jours plus tard.

Les rénovations urgentes ont toujours été faites sur le presbytère actuel datant de 1874, dont la toiture il y a environ 12 ans, a expliqué la présidente de l’assemblée de Fabrique, Claudette Lavallée. Toutefois, en 2022, le conseil d’administration (CA) de la Fabrique a réalisé qu’il n’avait plus les moyens de payer pour le chauffage ni pour refaire l’électricité et la plomberie. Un architecte était d’ailleurs venu à l’hiver pour évaluer les travaux nécessaires à l’intérieur que Mme Lavallée n’a pas voulu chiffrer. Le CA a donc pris la difficile décision, le 7 avril, de vendre le presbytère et le Diocèse a approuvé la démarche.

« Nous étions face à un dilemme. Nous devions rénover, mais nous n’avions pas l’argent pour le faire. Ce fut une décision crève-cœur », a affirmé Claudette Lavallée, en ajoutant que les paroissiens ont été surpris et déçus.

L’édifice a seulement été mis en vente en décembre dernier puisque le plan d’arpentage devait être réalisé. Les démarches ont ensuite déboulé rapidement en raison de l’intérêt que le bâtiment a suscité.

Mme Lavallée ne connaît pas les projets de l’acheteur, mais elle sait que tout changement effectué devra être conforme à la réglementation municipale puisque l’édifice se trouve dans le noyau villageois. Pour sa part, la Fabrique n’a pas discuté de ce à quoi servira le montant de la vente, mais la présidente de l’assemblée de Fabrique a soutenu que tout projet devra être approuvé par le Diocèse.