Les 24 premiers étudiants du programme décentralisé seront accueillis à Rimouski à la fin août et le déménagement dans les locaux temporaires avait lieu au même moment que le passage du COURRIER dans le bureau du doyen, le 10 juin. Les sept enseignants ont été engagés cet hiver et deux employés de soutien ont été embauchés sur 12, dont un a commencé le 10 juin.
Les nouveaux locaux sortent également de terre et devraient être prêts pour la rentrée 2025 comme prévu. Un vice-doyen associé a aussi été embauché exclusivement pour le campus de Rimouski et il est entré en fonction en janvier. Il s’agit d’un nouveau poste alors que l’autre poste de vice-doyen associé se concentrera sur la révision du programme de doctorat, essentiel en raison de la décentralisation.
Toutefois, au campus de Saint- Hyacinthe, des dépassements de coûts compromettent la construction du nouveau pôle animalier et du refuge selon l’échéancier prévu. « Nous sommes de retour à la planche à dessin. C’est certain que ça va se faire, mais je ne sais pas quand. Je ne crois pas que ce soit réalisable pour l’arrivée des étudiants en provenant de Rimouski en 2027. Mais une chose est sûre, c’est que nous allons tout faire pour pouvoir les accueillir », a confié le doyen, démontrant malgré tout sa résilience.
Rappelons que la Faculté a bénéficié d’un investissement de plus de 63 M$ du gouvernement du Québec il y a deux ans pour la modernisation et le réaménagement de ses installations du campus de Saint-Hyacinthe. En incluant le nouveau campus de Rimouski, le provincial a investi environ 100 M$. Cette somme a été octroyée à la suite d’une demande effectuée par l’institution en 2020 pour contrer la pénurie de vétérinaires en région.Toutefois, comme David Francoz l’a mentionné, les coûts de construction ont depuis explosé. « Ça va se faire quand même, mais il faut être créatif et ingénieux », a mentionné le doyen.
Heureusement, la construction du Centre de simulation et de réalité virtuelle a débuté comme prévu l’été dernier et elle devrait être terminée à la fin de l’été.
Des projets ambitieux
Outre ce projet d’envergure qui occupe la majorité du temps du doyen, la Faculté de médecine vétérinaire prend part à la campagne philanthropique la plus ambitieuse de l’histoire de l’Université de Montréal lancée en février. À elle seule, la Faculté désire amasser 34 M$ dans un délai de temps non encore établi et est déjà à mi-parcours.
Les nouvelles infrastructures font partie des sept projets qui en bénéficieront. À ceux-ci s’ajoute l’amélioration des équipements du Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) qui a déjà débuté. De plus, le Centre d’excellence en médecine interventionnelle (CEMI) y a été inauguré récemment. Un fonds de démarrage pour les recherches des nouveaux professeurs est aussi prévu ainsi que l’octroi de bourses pour les étudiants à la maîtrise et au doctorat. Une chaire philanthropique axée sur le principe d’une seule santé et une autre sur l’intelligence artificielle font aussi partie des projets.
Le doyen commencera aussi à travailler plus intensivement en 2025 sur le renouvellement de l’agrément qui arrivera à échéance à la fin de son mandat en 2026.