Ces enfants peuvent avoir immigré récemment, ne pas parler français et n’avoir jamais fréquenté de garderie. Le projet consiste donc à modifier les pratiques afin d’accompagner l’enfant, les parents et le personnel scolaire dans cette période de transition. La collaboration et le partage d’expertise entre les professionnels des différents milieux (scolaire, pédiatrie sociale et santé) permettent de créer un réseau pour soutenir chaque enfant.
L’équipe-école a accompagné plusieurs familles à obtenir des cartes d’assurance maladie, des soins médicaux et de l’accompagnement familial. De plus, le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe a offert les services d’une agente de développement et d’une orthophoniste. Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est a aussi participé par le biais d’une orthophoniste spécialisée dans les services des familles. Ces intervenants apportent des interventions préventives et plus rapides aux enfants, prévoient et planifient les ressources matérielles et humaines nécessaires, débutent un contact privilégié avec les familles et développent une vision commune des besoins des enfants et des familles.
Dans le cadre de ce projet, certains enfants ont aussi pu participer à un camp pédagogique durant l’été afin d’amorcer positivement leur parcours scolaire avant la rentrée officielle de septembre.
Ce projet a également été rendu possible grâce à la participation financière de l’Instance régionale de concertation en persévérance scolaire et réussite éducative de la Montérégie et du Club Optimiste Douville.
L’ensemble des activités pédagogiques préparant au préscolaire permettent aux enfants et aux parents de créer des liens positifs et solides avec le personnel de l’école et les intervenants du Centre de pédiatrie sociale Grand Galop. D’ailleurs, après avoir participé à celles-ci, les enfants ont des repères précis lors de la première journée de classe, peuvent vivre des activités positives à l’école et dans l’autobus scolaire et voient leur motivation scolaire augmenter. Le lien entre l’école et la maison est aussi renforcé par la remise de souvenirs, comme des casse-tête, de la pâte à modeler et des livres. Pour leur part, les parents se sentent accueillis, accompagnés et sensibilisés face aux divers besoins de leur enfant. Ils connaissent également mieux les attentes de l’école face à son rôle de partenaire et développent une meilleure connaissance du monde scolaire et de ses acteurs.
« La pédiatrie sociale en communauté est un modèle unique de soins de médecine sociale. C’est grâce à l’innovation, à la solidarité et à l’engagement de toute la collectivité, ici et ailleurs, que nous ferons une véritable différence, un enfant à la fois », a déclaré la directrice administrative de Grand Galop, Caroline Bernard.
Si vous désirez vous impliquer, ce projet est toujours à la recherche de partenaires financiers et de spécialistes.