Par le biais d’une société en commandite, Ludovic Lognay de Longueuil, Jean-Michaël Perron de Boucherville et Mario Tremblay de Saint-Hyacinthe ont acquis pour 2 350 000 $ les deux terrains situés de part et d’autre de l’avenue Centrale, dans le quartier Saint-Joseph, à proximité des Machineries St-Amant.
Ils réutiliseront le concept qui avait été développé par l’ancien propriétaire puisque toutes les étapes du projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) ont été complétées du côté de la Ville de Saint-Hyacinthe en 2022. Ils devront tout de même obtenir une approbation du comité consultatif d’urbanisme.
« On aime ce secteur parce qu’il est en pleine revitalisation. [Le fait que le PPCMOI soit déjà accepté], c’est un avantage. On sait que la Ville désire ce projet. Et on peut le commencer rapidement », affirme Jean-Michaël Perron.
Ce dernier espère lancer les travaux cet automne et terminer la construction au plus tard début 2027. Les promoteurs feront appel à l’entreprise Belmon Construction, spécialisée dans les domaines commercial et industriel, mais qui appartient à M. Perron, pour réaliser les travaux. Le projet consiste à construire 108 logements locatifs, répartis en parts égales dans deux immeubles. Les bâtiments s’étendront sur cinq étages et comprendront des stationnements intérieurs et extérieurs.
Les promoteurs font aussi appel au programme APH Select du gouvernement du Canada afin d’offrir 10 % des logements à un prix abordable. « Ce ne sera pas une tour pour les gens fortunés. Ça se veut un projet pour la classe moyenne. On le fait dans l’esprit d’avoir des logements à des prix accessibles, mais on veut aussi construire des bâtiments de qualité puisqu’on va rester propriétaires des immeubles », mentionne Mario Tremblay.
Ce projet de construction à l’intersection des avenues de la Concorde Sud et Centrale est sur la planche à dessin depuis plusieurs années. La Ville a modifié le zonage pour les terrains en façade de l’avenue de la Concorde Sud afin de permettre la construction d’habitations multilogements pour la phase 1, qui a été réalisée en 2014. Les bâtiments de la phase 2 projetés sur les terrains en question n’ont toutefois jamais vu le jour.
« On pense que le contexte est bon. On a fait nos devoirs. Si on a acheté les terrains, c’est qu’on est prêts à bâtir », assure M. Perron.