Les Fourchettes Vagabondes propose une cuisine du marché raffinée à partir des meilleurs aliments disponibles sur le marché au gré des saisons. Il offre également un service de traiteur avec un large choix de menus pour tous les types d’événements.
« Le bistro se porte bien et il fonctionne bien. La personne qui en prendra possession doit pouvoir y investir beaucoup de temps comme moi », a souligné Mme Prévost.
La cheffe propriétaire ne compte pas pour autant mettre fin à cette aventure culinaire. Elle justifie le choix de vendre pour la simple raison qu’elle a l’intention de se lancer dans de nouveaux projets. Pour le moment, elle a pour but d’assurer la continuité de son restaurant et met donc l’ensemble de l’entreprise en vente et non pas juste les équipements. « C’est une expérience grandissante de partir de zéro parce que Les Fourchettes Vagabondes ne fait pas partie d’une chaîne de restauration. J’assurais tous les rôles de propriétaire, cheffe cuisinière, gestionnaire et comptable. En plus de tout ça, je faisais les commandes et j’ai amené mon bistro à ce roulement régulier où des liens de fidélité ont été créés avec les clients. » Elle se rappelle que pendant la pandémie, il y a eu des hauts et des bas, ce qui a conduit à un réajustement des heures d’ouverture pour réussir à maintenir le restaurant sur les rails.
Passionnée de cuisine, Véronique Prévost a acheté son premier restaurant à 23 ans seulement. Elle a suivi une formation en administration et en gestion et elle a appris à cuisiner d’un coup, par la pratique. Depuis, son amour pour l’univers culinaire n’a cessé de croître. « Au fil des années, j’ai appris à me perfectionner, à me dépasser et à essayer de nouvelles créations culinaires. C’est une histoire d’amour viscérale. »
Rappelons que le restaurant est toujours en activité à l’heure actuelle. Son équipe continuera à servir les clients. Sur le réseau Centris, le fonds de commerce est affiché depuis quelques semaines au prix de 199 000 $ plus taxes. Mme Prévost souhaite que son bistro perdure et précise qu’il ne s’agit pas d’une vente de fermeture. Pour ses prochains défis, elle ne pense pas changer de vocation et désire poursuivre dans le domaine gastronomique. Elle n’a pas souhaité dévoiler la nature du projet, le temps que le tout soit concrétisé.