10 avril 2025 - 03:00
Après avoir dansé à travers le monde
Le retour à la maison de Danny Morissette avec Minuit quelque part
Par: Maxime Prévost Durand
Le danseur maskoutain Danny Morissette (à gauche) fait partie de la troupe du spectacle Minuit quelque part qui s’arrêtera au Centre des arts Juliette-Lassonde le 17 avril. Photo Sylvie-Ann Paré
Le danseur maskoutain Danny Morissette (à gauche) fait partie de la troupe du spectacle Minuit quelque part qui s’arrêtera au Centre des arts Juliette-Lassonde le 17 avril. Photo Sylvie-Ann Paré
Après avoir voyagé à travers le monde grâce à la danse, le Maskoutain Danny Morissette montera sur scène chez lui, à Saint-Hyacinthe, pour une rare fois le 17 avril lors du passage de la troupe du spectacle Minuit quelque part au Centre des arts Juliette-Lassonde.

Depuis une dizaine d’années, Danny Morissette ne cesse de faire sa marque en danse contemporaine. Son talent l’a amené à se produire dans une quinzaine de pays, incluant des scènes comme l’Opéra de Paris et l’Opera House de Londres. Son retour à Saint-Hyacinthe aura néanmoins une signification particulière pour lui alors que les opportunités de se produire devant les siens se font rares.

« J’ai fait beaucoup de spectacles récréatifs à Saint-Hyacinthe quand j’étais avec le Studio Hipnoze, mais avec toute l’expérience professionnelle que j’ai acquise dans les dix dernières années, c’est le fun de pouvoir venir partager ça ici et de montrer que c’est possible, même si tu es un petit gars de Saint-Hyacinthe, de percer et de danser avec plein de grands chorégraphes », mentionne-t-il en entrevue avec LE COURRIER.

Le spectacle Minuit quelque part en est l’exemple parfait. Cette production d’envergure regroupe dix danseurs qui donnent vie aux idées de huit des plus grands chorégraphes du Québec, dont Lydia Bouchard, Marie Chouinard, Anne Plamondon et Charles-Alexis Desgagnés. Le tout se déploie sous la forme de tableaux qui se chevauchent sur le thème de la nuit.

« C’est comme une vitrine de la danse contemporaine au Québec, où on peut voyager à travers la signature de plein de chorégraphes. Ça permet au public, comme celui de Saint-Hyacinthe qui voit peut-être un peu moins de danse contemporaine, d’avoir une idée plus globale de tout le spectre de ce que la danse contemporaine peut être », affirme Danny Morissette.

Une diversité teinte également la troupe de danse. Certains interprètes sont issus de la danse contemporaine, d’autres davantage de la danse pop. Et c’est là toute la force de cette production. Les barrières entre les styles tombent pour laisser toute la place à l’art et à la danse, peu importe le genre.

« Une des raisons pour lesquelles j’ai fait le saut dans ce spectacle, c’était pour briser ce mur un peu invisible qu’il peut y avoir entre les deux styles », soutient d’ailleurs le danseur maskoutain, diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal.

« Ce qui me plaît avec ce spectacle, ce sont les rencontres humaines et le fait de pouvoir travailler avec plein de chorégraphes avec qui je n’aurais pas eu l’opportunité de travailler sinon parce qu’ils sont un peu moins dans mon registre habituel. […] Je l’ai fait un peu pour sortir de ma zone de confort, aller explorer autre chose et développer d’autres outils », poursuit celui qui tenait aussi l’affiche dans le spectacle Orpheus | S’abreuver des volcans à la Cinquième salle de la Place des arts de Montréal et au Grand Théâtre de Québec au cours des derniers jours.

Hipnoze en lever de rideau

Le passage du spectacle Minuit quelque part au Centre des arts Juliette-Lassonde permettra également à des talents locaux de briller en lever de rideau. Une troupe d’une douzaine de danseuses du Studio Hipnoze, de Saint-Hyacinthe, offrira un numéro en première partie.

Pour l’occasion, les jeunes interprètes auront justement l’opportunité de travailler avec Danny Morissette afin de monter l’un des tableaux de Minuit quelque part qui n’avait finalement pas été retenu pour le spectacle.

« Ça leur permet de vivre un peu le processus de création qu’on a vécu avec Minuit quelque part, qui est un processus assez rapide. On l’a déjà fait avant à Saint-Jérôme, à Drummondville et à Trois-Rivières et c’était toujours vraiment le fun », conclut le danseur maskoutain.

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