31 janvier 2019 - 10:24
Dégât d’eau à l’école Casavant
Le retour des 800 élèves prévu lundi
Par: Olivier Dénommée
Les 25 et 26 janvier, tous les élèves de Casavant ont été invités à vider leur casier. Ils ont constaté que la phase de séchage de l’école était toujours en cours. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les 25 et 26 janvier, tous les élèves de Casavant ont été invités à vider leur casier. Ils ont constaté que la phase de séchage de l’école était toujours en cours. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Richard Flibotte, président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Jean-François Soumis, directeur des ressources matérielles, et Joëlle Lavoie, directrice de l’école Casavant, on fait le point lundi sur la situation de l’école secondaire. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Richard Flibotte, président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Jean-François Soumis, directeur des ressources matérielles, et Joëlle Lavoie, directrice de l’école Casavant, on fait le point lundi sur la situation de l’école secondaire. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

À la suite d’un important dégât d’eau survenu le 21 janvier au matin à l’école secondaire Casavant, un retour en classe était prévu le 23 janvier avant d’être reporté au lundi 28 janvier. Mais ce scénario de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) était encore trop optimiste et on espère maintenant voir les 800 élèves revenir en classe ce lundi.

Une « réintégration partielle » est toutefois organisée aujourd’hui pour les élèves du premier cycle et de l’adaptation scolaire et demain pour ceux du deuxième cycle afin de préparer les élèves à la nouvelle configuration de l’école. Le dégât d’eau a rendu inutilisables plusieurs locaux, dont la salle à manger et la salle des casiers et quelques salles de classe. Les élèves et leurs parents avaient été invités à récupérer les effets personnels dans les casiers les 25 et 26 janvier, une opération couronnée de succès selon la directrice de l’école, Joëlle Lavoie.

En conférence de presse tenue au siège social de la CSSH en début de semaine, le président Richard Flibotte a affirmé qu’à moins d’un « imprévu majeur » qui se déclarerait d’ici la fin de la semaine, le retour en classe de tous les élèves de Casavant aura bien lieu lundi. Le directeur des ressources matérielles, Jean-François Soumis, admet de son côté que les deux premiers scénarios étaient trop optimistes par rapport à l’importance des dégâts. « Pendant la phase de séchage, on s’est rendu compte de l’ampleur des dégâts et on a vu que ce n’était pas encore possible de réintégrer les élèves plus tôt. Mais on n’a pas eu d’autres surprises depuis jeudi [24 janvier], alors c’est bon signe », souligne-t-il.

M. Soumis précise que la phase de séchage n’est toujours pas terminée, mais que la commission scolaire prépare les plans et devis en vue de la prochaine étape : la reconstruction. La CSSH estime toujours à « plusieurs centaines de milliers de dollars » les coûts liés à ce dégât d’eau et prévoit que les locaux touchés ne seront pas accessibles avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. En remplacement de la salle à manger, Mme Lavoie, affirme qu’un « plan B » a été d’apporter des tables dans le gymnase.

Journées perdues?

Si les cours reprennent comme prévu lundi, la CSSH calcule que les jeunes de l’école Casavant n’auront perdu « que » sept journées par rapport aux autres écoles de la commission scolaire. « On va voir si c’est possible, en respect avec la convention collective, de reprendre quelques journées. Des rencontres sont prévues pour voir comment seront repris les retards dans les différentes matières », mentionne pour le moment la directrice de l’école.

Nouvelle école

Dans un autre ordre d’idées, la CSSH réfléchit toujours à l’endroit où elle pourrait installer sa nouvelle école secondaire, et le Séminaire, où se trouve notamment l’école Casavant, fait toujours partie des options. « On a pris connaissance de l’optimisme du conseil municipal [par rapport à l’idée d’installer une nouvelle école au Séminaire], mais on est toujours en pourparlers sur cette question », explique M. Flibotte en réponse à une lettre datée du 20 novembre 2018. Il précise d’ailleurs que le dégât d’eau et ses conséquences « n’entreront pas dans la balance » quand viendra le temps de décider où ira la nouvelle école.

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