21 février 2019 - 10:47
La Ligue Rock de retour au Zaricot
Le rock, sous toutes ses coutures
Par: Maxime Prévost Durand
Philippe Brach / Photo Christian Blais

Philippe Brach / Photo Christian Blais

TEKE :: TEKE / Photo Andi State

TEKE :: TEKE / Photo Andi State

Les Marmottes Aplaties / Photo Patrick Bernier

Les Marmottes Aplaties / Photo Patrick Bernier

Folk rock, punk rock, surf rock japonais (!), le rock sera présenté sous toutes ses coutures dans le cadre de la 8e édition de la Ligue Rock. En plus de Montréal et Terrebonne, le Zaricot à Saint-Hyacinthe sera le théâtre de trois soirées de spectacles pour l’occasion, les vendredis 1er, 8 et 15 mars, où défileront notamment Philippe Brach, Laura Sauvage et les Marmottes Aplaties.

Pour chacune de ces soirées, trois groupes ou artistes différents monteront sur la scène du bar-spectacle maskoutain. Avec Philippe Brach le 1er mars, Violett Pi et Joël Martel plongeront le public dans leur univers coloré, tandis que TEKE :: TEKE et Enfants Sauvages seront de la partie le 8 mars avec Laura Sauvage pour une soirée de rock au féminin, à l’occasion de la Journée de la femme. La nostalgie sera ensuite au rendez-vous le 15 mars pour un rare spectacle des Marmottes Aplaties, où seront aussi en vedette Cirrhose et Cendrier, de même que VICTIME.

Ce sera la 5e fois en huit éditions que la Ligue Rock fera vibrer le Zaricot, une salle qui convient parfaitement au concept, estime l’instigateur de ces soirées, Sébastien Collin. « Le public est assez mélomane au Zaricot, les gens sont très fidèles. »

Comme en témoigne la programmation, un heureux mélange d’artistes établis et de groupes émergents animera cette nouvelle édition. « L’idée, c’est toujours de présenter des groupes rock actuels et des héros de la scène rock des années 1990 et 2000. On garde encore cette ligne-là cette année et ça donne un beau mix musical. Le but, c’est aussi de faire faire des découvertes aux gens », poursuit Sébastien.

L’objectif de cette série de spectacles est d’ailleurs de ramener l’esprit des shows rock et la fraternité qui règne entre les groupes, ajoute celui qui pilote la Ligue Rock. « Philippe Brach, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas joué au Zaricot. Quand on lui a proposé de jouer avec Violett Pi et Joël Martel, qu’il connaît bien tous les deux, il a embarqué. Ça donne un show qu’on ne verrait pas dans un contexte régulier. »

Pour ne rien manquer de la 8e édition de la Ligue Rock, un laissez-passer donnant accès aux trois soirées en sol maskoutain est disponible au coût de 60 $. Il est aussi possible d’assister à une seule de ces soirées pour 25 $.

Philippe Brach

Visiblement, Philippe Brach aime bien Saint-Hyacinthe. Il en sera à sa troisième présence en moins d’un an chez nous, après avoir proposé son spectacle au Cabaret André-H.-Gagnon du Centre des arts Juliette-Lassonde et livré une performance acoustique chez Fréquences Le Disquaire dans le cadre du Record Store Day 2018. Il faut s’attendre à un spectacle unique lorsqu’il reviendra au Zaricot le 1er mars. « Avec l’univers coloré de Violett Pi et Joël Martel avant lui, je pense que ça va réveiller la folie de Phil. C’est un artiste tellement éclaté et créatif », lance Sébastien Collin de la Ligue Rock. Tout ça, deux semaines avant son grand spectacle avec l’Orchestre de l’Agora à la Maison symphonique de Montréal!

TEKE :: TEKE

Le groupe qui détone le plus dans la programmation de la Ligue Rock cette année, un groupe comme vous n’en avez sans doute jamais vu. Il fait dans le surf rock japonais, réactualisant le son eleki, associé aux années 1970 dans la région nippone. Deux des membres de TEKE :: TEKE sont d’ailleurs originaires du Japon, soit la chanteuse Maya Kuroki et la flûtiste Yuki Isami. Elles sont accompagnées de cinq musiciens, dont certains jouent avec d’autres artistes comme Boogat, Patrick Watson ou les Barr Brothers. « Ils sont déjà bien connus sur la scène rock psychédélique à Montréal, affirme Sébastien Collin. La chanteuse livre une performance hypnotique, elle a cette force de capter l’attention. »

Les Marmottes Aplaties

« C’est un groupe qui a marqué l’adolescence de bien des gens. Leur chanson “Détruire” a été l’hymne d’une génération. » Les Marmottes Aplaties sont revenues à la vie, près de 15 ans après leur mort annoncée. Avec son punk rock de garage au côté absurde assumé, dont la discographie a été rééditée sur vinyle l’an dernier, le groupe refait surface pour un rare spectacle, un premier dans la région depuis 2002 alors qu’il avait joué à Saint-Pie avec The Sainte Catherines et Hunkers, selon son site officiel. Les nostalgiques de la scène punk rock québécoise du début des années 2000 seront bien servis!

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