30 janvier 2014 - 00:00
Semaine de prévention du suicide
Le suicide au masculin : trop d’hommes ont le mot de la fin
Par: Le Courrier
Annie et Marie-Ève Ringuet (à droite) ont donné le coup d'envoi à la semaine de prévention du suicide en remettant un chèque de 1 000 $ au centre d'intervention de crise Contact Richelieu-Yamaska. La présidente d'honneur, Louise Soly, et le directeur général du centre, Louis Lemay, accompagnent les soeurs Ringuet.

Annie et Marie-Ève Ringuet (à droite) ont donné le coup d'envoi à la semaine de prévention du suicide en remettant un chèque de 1 000 $ au centre d'intervention de crise Contact Richelieu-Yamaska. La présidente d'honneur, Louise Soly, et le directeur général du centre, Louis Lemay, accompagnent les soeurs Ringuet.

Annie et Marie-Ève Ringuet (à droite) ont donné le coup d'envoi à la semaine de prévention du suicide en remettant un chèque de 1 000 $ au centre d'intervention de crise Contact Richelieu-Yamaska. La présidente d'honneur, Louise Soly, et le directeur général du centre, Louis Lemay, accompagnent les soeurs Ringuet.

Annie et Marie-Ève Ringuet (à droite) ont donné le coup d'envoi à la semaine de prévention du suicide en remettant un chèque de 1 000 $ au centre d'intervention de crise Contact Richelieu-Yamaska. La présidente d'honneur, Louise Soly, et le directeur général du centre, Louis Lemay, accompagnent les soeurs Ringuet.

Pour la 12 e édition de la semaine de prévention du suicide, l'organisme Contact Richelieu-Yamaska encourage les hommes à surmonter les tabous de ce triste geste grâce au thème Le suicide au masculin.

D’entrée de jeu, la présidente d’honneur, Louise Soly, a livré un touchant témoignage sur « les traces indélébiles » laissées par le suicide.

Dans sa famille, trois générations d’hommes ont tenté de passer à l’acte et un l’a fait, il y a quelques années. « J’en suis venue à me demander pourquoi les hommes s’enlevaient la vie. Ce n’est qu’une ébauche de solution, mais peut-être est-ce parce que pour les femmes, c’est plus facile de communiquer? Il faut aussi se questionner sur le genre d’héritage que laisse le suicide », a déclaré Mme Soly. Annie et Marie-Ève Ringuet, deux Maskoutaines durement touchées par le suicide du conjoint d’Annie il y a neuf ans, ont fait écho au discours de Louise Soly en remettant un chèque de 1 000 $ à Contact Richelieu-Yamaska pour la prévention du suicide. C’est donc dans le but d’inciter à la discussion et de rappeler que « la seule option possible est la vie » que diverses activités ponctueront la semaine de prévention tenue du 2 au 8 février. Le grand public sera d’abord invité à un déjeuner-conférence le 5 février de 8 h 30 à 11 h au Centre communautaire Christ-Roi. Trois conférenciers discuteront du suicide au masculin et des échanges auront lieu grâce à une table ronde. Le milieu scolaire sera également sollicité grâce à des activités de promotion de la santé et du bien-être tenues dans les écoles secondaires. À la Polyvalente Hyacinthe-Delorme, les élèves de 3 e secondaire assisteront à une conférence de la Fondation québécoise des maladies mentales. Du côté des écoles Casavant et Fadette, la vente et la distribution de roses seront à l’honneur afin de marquer l’appréciation entre les jeunes des établissements. Les élèves d’Acton Vale ne seront pas en reste puisque la Polyvalente Robert-Ouimet aura aussi des activités en lien avec la Saint-Valentin et le bien-être. Les intervenants des réseaux publics et communautaires pourront parfaire leurs habiletés à intervenir auprès des hommes grâce aux midis-conférences de la professeure en psychologie à l’UQAM, Janie Houle.

Les hommes surreprésentés

Selon Contact Richlieu-Yamaska, un centre d’intervention de crise et d’hébergement, les hommes comptent pour 75 % des décès par suicide.

« Il faut réfléchir davantage à la condition des hommes. Ils sont surreprésentés au niveau du nombre d’accidents de voiture, pour la toxicomanie ou encore pour le décrochage scolaire. J’ai deux garçons alors c’est un thème qui me tient à coeur », a souligné Louis Lemay, directeur général de Contact Richelieu-Yamaska. Même si le nombre de décès par suicide est en baisse depuis 1999, plus de 1 000 personnes par an au Québec continuent de s’enlever la vie. De ce nombre, 25 sont des résidents de la MRC des Maskoutains, d’Acton Vale et de la Vallée du Richelieu. Louis Lemay a rappelé que de l’aide était disponible en tout temps au centre Contact Richelieu-Yamaska. Les personnes en détresse psychologique ou leurs proches peuvent téléphoner au 450 774-6952 ou au numéro sans frais 1 866 APPELLE (277-3553).

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