À la radio, dans les journaux et sur les médias asociaux, les nouvelles sont aussi tristes et grises que l’horizon et pourtant, je suis de bonne humeur. La veille, les Canadiens de Montréal ont remporté un autre superbe match qui les place maintenant non seulement dans le fameux « mix », mais en séries éliminatoires.

Attention, ceci n’est pas une chronique sur le hockey, mais sur le temps. Parce qu’il y a à peine deux mois, la Sainte-
Flanelle croupissait dans les bas-fonds de la ligue et la plupart des amateurs avaient lancé le peu de serviettes qui leur restait. Et voilà qu’aujourd’hui, « ça sent la Coupe! ».

Il n’y a pas si longtemps, la carrière politique de Donald Trump était en péril. Aujourd’hui, il menace de faire du Canada le 51e État. De la même manière, on prédisait un balayage conservateur devant des libéraux en lambeaux, mais dans deux mois, est-ce que ce sera encore le cas?

À l’image de l’hiver, ce que l’air du temps nous suggère, c’est que ce qui semble mort peut revivre. Qui sait? Dans deux mois, peut-être qu’enfin les symboles nazis disparaîtront de Saint-Barnabé-Sud? Qu’on annoncera un fabuleux projet de logements sociaux sur les ruines de Groupe Sélection? La rénovation de la promenade Gérard-Côté débutera peut-être et les feux de circulation deviendront enfin synchronisés entre les Galeries St-Hyacinthe et le Canadian Tire?

C’est fou comme c’est difficile l’art des prédictions, surtout quand il s’agit d’avenir. Et au vu des événements récents, je serais bien incapable de prétendre savoir ce qui nous attend.

Tout ce que je sais, c’est que d’ici deux mois, il n’y aura plus de neige ni de grand froid. Et que ça va sentir la Coupe!